Entretien Caroline Anglade. A nouveau maman au printemps !

En pleine promo de Divorce Club et Tout simplement noir, la lumineuse actrice nous confie comment elle vit sa deuxième grossesse et prévoit sa nouvelle vie, avec bientôt deux petits mecs à la maison.

Apeine rentrée du Festival de l’Alpe d’Huez, où elle vient de remporter trois prix – deux pour son nouveau film Divorce Club (en salles le 25 mars) et un autre ex aequo pour le court-métrage Partage –, Caroline Anglade enchaîne avec notre shooting. La bonne humeur communicative et le sourire pétillant de l’inoubliable interprète d’Irène dans la série Lebowitz contre Lebowitz (France 2) envahissent immédiatement le plateau. Tandis que les flashes et les changements de tenue se multiplient pour notre cover-girl, on ne peut s’empêcher de se demander quel est son secret pour garder la forme à cinq mois et demi de grossesse quand, en parallèle, elle jongle entre promotion, projets ciné, préparation de l’arrivée de son bébé et vie de famille, avec Sacha, un bout de chou à l’aube de ses 4 ans. Alors on échange avec elle, et on comprend d’où elle tire cet incroyable appétit de vivre…

Caroline, comment vivez-vous cette deuxième grossesse?

Très bien. Comme pour la première, je l’ai préparée très en amont, le temps de me poser les bonnes questions avec mon compagnon. Quand on ne pense plus à rien, que le métier passe au second plan, cela devient une évidence. J’ai mis deux mois à tomber enceinte, le corps est vraiment fort ! Le début de cette grossesse a été très dur, à cause des nausées qui m’ont happée, contrairement à la première fois. Je ne pensais pas qu’on pouvait être dans cet état-là. Progressivement, cela s’est atténué et je suis désormais au top de ma forme. Quant à la perspective de l’accouchement, je connais la césarienne… donc j’ai peur. Je ne connais pas l’accouchement par voie basse… donc j’ai peur aussi. (Rires.)

L’idée d’avoir deux kids vous inquiète-t-elle?

J’ai une petite angoisse car on a si bien trouvé notre équilibre à trois… Je n’en reviens pas, je vais avoir deux enfants ! Moi qui suis fille unique, je me dis « Waouh ! ». Si je sais que je serai plus sereine, moins inquiète, face à un bébé qui tousse par exemple, je crains les conséquences de la fatigue. Un bébé unit le couple, mais un deuxième peut aussi le séparer, or mon chéri, c’est mon pilier ! Il ne faudra donc pas se « focaliser » uniquement sur les enfants. C’est important d’être une maman présente, mais sans oublier l’autre.

Comment lui avez-vous annoncé vos grossesses?

Pour la première, j’ai fait le test puis j’ai sauté de joie sur le lit… à 6 heures du mat’ ! Cette fois, je lui ai juste tendu mon test. Nous étions hyperheureux et reconnaissants, conscients de la chance que cela arrive vite.

Côté équipement, avez-vous déjà tout réuni?

Avoir les nouveautés m’importe peu, tant que j’ai les essentiels. C’est bien aussi de faire avec ce que l’on a à la maison. Nous avons gardé beaucoup de choses de notre fils Sacha, lorsqu’il était petit. Et puis nous avons aussi récupéré le berceau de naissance de mon conjoint : en fer forgé avec le panier en osier. Magnifique ! Tous les enfants de la famille y sont passés ! De mon côté, ma maman a gardé des coussins, plaids, turbulettes brodées… C’est fou de se dire qu’il y a plus de trente ans, nous étions dedans, et que ce sont désormais nos enfants qui en profitent.

Allez-vous garder la même poussette?

Je vais devoir en racheter une, car celle de mon fils a été volée à la crèche, ce qui a d’ailleurs été un facteur de déclenchement pour lui : fini la poussette ! Idem pour les couches : nous le préparions depuis des mois et, un soir, nous n’en avions plus. On a tenté sans. Au petit matin, tout allait bien, c’en était fini des couches !

Avez-vous fait une liste de naissance?

Non, cela me met mal à l’aise. Je laisse les gens m’offrir ce qu’ils souhaitent, tant pis pour les doublons. Je n’ose pas

leur imposer quelque chose. En revanche, on m’a proposé une petite valise de naissance Bonpoint et je m’en réjouis d’avance. Le style et les matières sont si doux, j’adore !

Sacha fête bientôt ses 4 ans. Quels sont les objets qui vous sauvent la mise avec lui?

On a toujours pris le parti de lui lire beaucoup d’histoires pour l’aider à développer son imagination. Mais je me dis qu’il faut faire attention à ne pas lui mettre trop de livres ou de jouets à disposition, l’ennui a du bon aussi dans la créativité de l’enfant. C’est important qu’il cherche à se stimuler tout seul.

Direction la salle de bain. Comment choisissez-vous vos produits?

Je ne suis pas « control freak » , à regarder les étiquettes. Je fais confiance à ma pharmacienne. Lors du scandale des couches, j’ai culpabilisé et suis passée aux couches bio. Puis j’ai relativisé, et repris la marque originale. Quant à moi, je m’hydrate énormément (conseil de ma maman !) : je bois beaucoup et je me badigeonne d’huile matin et soir. Ce que j’avais fait il y a cinq ans, pour mon premier enfant. Je n’ai pas eu de vergetures.

Et en cuisine, comment préparezvous les repas?

Je veille à ce que Sacha mange bien, mais tout n’est pas bio pour autant. Un jour, il a une purée maison, un jour non. Quand on travaille, on n’a pas toujours le temps pour faire des petits plats. Quant à nous, parents, l’achat d’un pied à terre à la campagne et la maturité venant, nous faisons plus attention.

Actuellement, avez-vous des envies de grossesse particulières?

Je suis ultra-gourmande. En temps normal, j’ai des envies de sucre tout le temps. Là, c’est fois deux ! C’était déjà le cas lors de ma première grossesse et aujourd’hui, mon fils est un vrai bec sucré.

Comment vivez-vous vos changements corporels?

La première fois, on s’arrondit, on est toute contente. La deuxième, on n’a pas le même âge, on se dit que l’on aura peut-être plus de mal à perdre le poids pris. Cependant, je me dis qu’il faut profiter, car c’est probablement la dernière fois que je suis enceinte. Tant pis pour les kilos : je veux KIF-FER !