Petits pots ou fait maison : plus besoin de choisir !
Depuis quelques années, de nouveaux acteurs ont fait leur apparition sur le marché de la babyfood. L’idée ? Proposer des petits pots cuisinés « comme à la maison ». Un bon compromis pour les parents qui ont des réticences avec l’industriel mais qui manquent de temps, d’envie ou d’idées pour cuisiner.
La diversification alimentaire est source de nombreux changements et questions pour les jeunes parents. Alors que Bébé avait une alimentation 100 % lactée, voilà qu’il est prêt à découvrir de nouvelles saveurs ! La grande aventure du goût va commencer, avec ses hauts (« il adoooore la compote de pomme ») et ses bas (« il n’a même pas voulu goûter aux topinambours…»). Soucieux de faire au mieux, vous étudiez toutes les possibilités pour commencer en douceur et faire de votre enfant un véritable petit épicurien ! Il y a les inconditionnels du fait maison, les adeptes des petits pots, et ceux qui alternent en fonction de leur rythme de vie… et de leurs envies. Il n’y a pas une manière parfaite de nourrir Bébé. Chaque démarche a ses avantages et ses inconvénients. Inutile de culpabiliser, car l’essentiel reste de faire de son mieux avec plaisir !
Stop à la diabolisation des petits pots industriels
Certains parents ont du mal avec l’idée d’ouvrir un petit pot à l’heure du repas. Ceux-ci ont pourtant d’indéniables qualités et sont souvent recommandés par les pédiatres en début de diversification. D’une part, parce que les normes drastiques imposées par la réglementation de la nutrition infantile garantissent que les ingrédients utilisés sont sans pesticides, nitrates ou additifs. D’autre part, parce que d’un point de vue nutritionnel, les petits pots sont élaborés pour répondre aux besoins des bébés. Enfin, parce que la texture est la bonne pour commencer et qu’elle évolue avec l’âge de l’enfant. Sans oublier l’aspect pratique des petits pots qui a su convaincre – à raison – de nombreux parents en manque de temps ! Leurs défauts ? Pour certains, le goût, mais surtout des taux de sucres (lents ou rapides) plus importants que dans les purées maison, car des farines de fécules, de céréales ou d’amidon sont utilisées pour rendre les préparations moins liquides.
Le fait maison, sous certaines conditions
Préparer à manger pour son bébé a aussi ses avantages et ses plaisirs. Notamment la satisfaction de cuisiner pour son tout-petit, d’autant que, souvent, c’est meilleur et aussi plus économique. En revanche, il faut faire attention aux proportions (les parents donnent fréquemment trop de protéines par exemple), aux assaisonnements (notamment le sel) et choisir les bons aliments (mieux vaut opter pour des fruits et légumes bio afin d’éviter les pesticides). Il faut en effet
garder en tête que, jusqu’à 3 ans, un enfant a des besoins spécifiques, donc attendez un peu avant de le faire manger vraiment « comme les grands ».
Des repas préparés comme à la maison
Dans une mouvance où le bio et le fait maison sont devenus légion, des petits pots et plats préparés d’un nouveau genre ont fait leur apparition. Comme des papas, Potpotam, La Grande dînette, Little Gustave… de nouvelles marques proposent une alternative en adéquation avec des parents de plus en plus pressés mais toujours plus exigeants. Cuisinés « comme à la maison », ils sont frais, la plupart du temps bio, livrés à domicile ou disponibles en supermarché. Et, bonne nouvelle, ils sont également soumis aux réglementations en vigueur concernant la nutrition infantile et aux exigences de sécurité sanitaire. Plus de raison de se mettre la rate au court-bouillon ! La différence essentielle se trouve dans la méthode de production, et notamment dans la cuisson, qui a une répercussion sur les saveurs. Ils privilégient la basse température plutôt que la stérilisation utilisée par les industriels, qui atténue le goût naturel des aliments. En revanche, ils ont une durée de conservation plus courte (environ six semaines) et doivent être conservés au frais. Seul hic, le prix, un peu plus cher que les petits pots classiques.