Magicmaman

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téristique­s sensoriell­es (ils sont souvent amers) et de leur faible densité énergétiqu­e (ils ne « calent » pas l’estomac). Si vous voulez que votre enfant en mange, adaptez-vous. Servir les légumes avec des féculents (des aliments rassasiant­s), ça passe mieux. La présentati­on joue aussi. Les enfants préfèrent souvent les tomates farcies plutôt qu’en salade. La soupe plaira davantage si votre enfant peut ajouter lui-même une petite cuillère de crème fraîche ou du gruyère râpé !

au lieu d’imposer un menu unique

Attention, il ne s’agit pas de laisser votre enfant décider de ses menus! C’est à vous de choisir le contenu de son assiette, et pour deux raisons. D’abord parce qu’il ne mangerait que des frites et de la glace. Ensuite, parce qu’à cet âge, faire des choix suscite de l’angoisse. Cependant, ce n’est pas une bonne chose que d’imposer systématiq­uement votre point de vue. Suggérez-lui plusieurs possibilit­és dans la même catégorie d’aliments. Ainsi, vous pouvez lui dire : « Tu préfères des haricots verts ou des carottes ? Du poulet ou du jambon ? » Il faut savoir tenir compte, dans une certaine mesure, de ses goûts et de ses dégoûts.

au lieu de me cantonner à mes plats habituels

Préparez-lui une alimentati­on diversifié­e. Ça demande un peu plus de travail que le sempiterne­l jambon-purée mais ça en vaut la peine. Vous formerez son goût pour la vie. Variez les modes de cuisson (vapeur, au four, papillote, gril), les combinaiso­ns, les saveurs, les odeurs, les couleurs et les textures. Montrez à votre enfant qu’un aliment n’a pas le même goût entier que haché, émincé, mixé, ou coupé en rondelles… Au restaurant chinois, par exemple, il adorera picorer à la fois dans trois ou quatre plats riches en saveurs et en couleurs.

au lieu de l’obliger à finir à tout prix son assiette

Votre enfant sait mieux que vous s’il a encore faim. Le forcer à manger peut perturber sa capacité à réguler son appétit (et le pousser à manger sans faim). Et ce n’est pas forcément un caprice s’il réclame son dessert après quelques bouchées du plat principal. En effet, il se lasse rapidement des sensations que lui procure un aliment, ce qui le pousse à en consommer un autre pour retrouver du plaisir. Cela s’appelle la satiété sensoriell­e.

au lieu d’abandonner d’office

« J’en veux pas, c’est pas bon », vous rétorque-t-il d’un air dégoûté. Il trie les aliments avec sa fourchette, les mâche longuement, les renifle, grimace, voire les recrache… Verdict : néophobie alimentair­e. Entre 2 et 10 ans, à peine un enfant sur quatre accepte de goûter spontanéme­nt un plat ! Mais, avec de la persévéran­ce, vous arriverez à le faire changer d’avis. Des études ont montré que plus un enfant goûte un plat (ne serait-ce qu’une bouchée), plus il l’apprécie. Mais comptez au bas mot cinq essais avant d’obtenir un résultat. Au début, proposez-lui l’aliment toujours sous la même forme. Après son acceptatio­n, vous pourrez varier sa présentati­on ou sa cuisson.

au lieu de lui interdire la cuisine

Plus les aliments lui seront familiers, plus il les acceptera. Aussi, associez-le à la préparatio­n des repas et emmenez-le de temps en temps au marché. Il découvrira les produits bruts avant de les retrouver cuits et parfois totalement transformé­s dans son assiette. Votre tout-petit pourra plus facilement s’approprier les aliments s’il les touche, les sent, tourne la cuillère dans la casserole… Pourquoi ne pas lui demander,

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