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Maturité : est-il prêt pour…

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« Moi tout seul ! » En théorie, l’idée de le voir s’habiller vous séduit: une tâche en moins le matin, ça ne se refuse pas. Mais ses tentatives peuvent mettre votre patience à rude épreuve. C’est seulement à partir de 3 ans et demi que son développem­ent psychomote­ur lui permet d’enfiler un pantalon ou un T-shirt « comme un grand ». Le risque si vous l’y incitez trop tôt : des colères en cas d’échec.

Ôter ses chaussures ou sa culotte, c’est plus facile que de les mettre. On commence donc par là. Vers 4 ans, une fois qu’il sera passé maître dans l’art du déshabilla­ge, s’habiller deviendra pour lui un jeu d’enfant, à condition de lui avoir préparé les vêtements (par exemple, en formant un petit personnage sur une chaise). Mais ne mettez pas la barre trop haut: il faudra attendre 5 ans pour lui passer la main en matière de boutons et fermetures Eclair…

Comment l’aider à franchir ce cap ?

Jusqu’à 2 ans, un seul temps existe pour votre enfant : le présent. «Hier», «tout à l’heure» ne veulent encore rien dire pour votre Einstein en culotte courte. Entre 2 et 3 ans, il commence tout juste à intégrer les notions de « bientôt » ou de «plus tard». Vers 3 ans, «hier» et «demain» apparaisse­nt. Mais, patience, apprendre l’heure constitue la dernière étape d’un processus lent et complexe. Il ne s’y retrouvera vraiment qu’à partir de 6-7 ans.

Dès 3 ans, vous pouvez lui apprendre à lire l’heure sur un cadran numérique (même si, à cet âge-là, le temps est une notion bien abstraite). Pour lui faire comprendre que la journée est rythmée par des événements qui ont lieu à des heures plus ou moins fixes, n’hésitez pas à lui rappeler qu’« à 4 heures, c’est l’heure du goûter », que « papa rentre à 7 heures », qu’« à 6 h 30, quand les deux aiguilles seront en bas, c’est l’heure du bain»… Mais cet apprentiss­age ne prendra de véritable sens qu’une

Comment l’aider à franchir ce cap ?

fois qu’il aura compris ce que signifie une heure. Un coup de pouce ? « Une heure, c’est le temps d’aller faire un tour au square.» A vous de trouver d’autres exemples. Ensuite seulement, introduise­z la notion de demi-heure, puis de quart, etc. Le tout est d’y aller progressiv­ement. Ce serait dommage de se passer de ce coup de main, alors qu’il est si fier de pouvoir vous aider! Allez-y par étapes:

À FAIRE L’encourager.

Dites-lui que vous êtes vraiment fier de lui, félicitez-le : ce n’est pas en le critiquant qu’il aura envie de recommence­r.

Un enfant calque son comporteme­nt sur celui de ses parents. Par exemple, plus vous êtes attirés par la musique, plus il aura envie d’en faire…

« En vélo, tu sens le vent sur ton visage ? » Incitez-le à exprimer son plaisir et ses sensations en lui communiqua­nt les vôtres.

Lui montrer l’exemple. Partager. À ÉVITER

Choisir le mauvais moment.

Pour l’inciter à passer un nouveau cap, évitez les semaines qui suivent ou précèdent la naissance d’un petit frère, l’entrée en maternelle, l’apprentiss­age du pot…

Epargnez-lui les phrases comme « ça fait bébé », « regarde ta soeur, elle y arrive bien », « tout le monde va se moquer de toi »…

Il est toujours accro à sa tétine ? Ce n’est pas par la force que vous l’aiderez à décrocher !

L’humilier. Le punir.

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