Un enfant épanoui, ça se construit !
.e ráve Fe tous les parents : un enfant heureux, sociable, con ant en lui et en l’avenir. Compliqué ! Pas tant que Äa si vous aFopte\ les principes Fe la parentalité positive ! Nos conseils pour le guiFer vers le bonheur.
Cette faculté à s’aimer soi-même s’acquiert à travers le regard des parents et se développe lorsque les enfants commencent à vivre les uns avec les autres. C’est à ce moment que l’on repère les estimes de soi défaillantes. Certains enfants sont en effet à l’affût de ce qu’on peut penser d’eux, soucieux d’être acceptés, en proie au doute : « Est-ce que je suis assez bien ? Est-ce que je suis habillé comme il faut?» Pas facile de s’accepter tel que l’on est ! Surtout lorsqu’on se différencie un tant soit peu des autres: plus gros que la moyenne, affligé d’un cheveu sur la langue, affublé de lunettes, etc. « Il y a deux grands déstabilisateurs dans la vie : le rejet et l’échec, constate le Dr Christophe André, psychiatre. Avoir une bonne estime de soi, ça permet de ne pas se mettre à l’écart quand on a le sentiment de ne pas être aimé. De savoir s’encourager soi-même dans la difficulté. Ce n’est pas une arme magique qui rendrait insensible aux événements mais cela permet d’amortir l’à-coup émotionnel et de continuer d’agir.»
Comment l’aider
Montrez-lui votre joie de l’avoir pour enfant. Tel qu’il est, vous le trouvez plein de qualités et vous croyez en lui. Vous l’aidez ainsi à construire une estime de soi profonde, dans laquelle il pourra puiser tout au long de son existence.
Félicitez-le quand il réussit quelque chose : « Il est excellent, ton gâteau. » Ce sont vos encouragements qui lui permettront de prendre conscience de sa valeur.
Ne niez pas ses complexes: «Mais non, tu ne bégaies pas. » Cela n’arrangera pas les choses. Mieux vaut en parler ouvertement et, surtout, proposer des solutions. Porter des lentilles à la place des lunettes, consulter un spécialiste s’il bégaie ou s’il a des rondeurs superflues. Le discours scientifique rassure généralement beaucoup les enfants.
Soulignez vos propres différences. « J’ai croisé nos voisins sans les reconnaître. Heureusement qu’ils savent que je suis myope comme une taupe et qu’ils sont venus vers moi ! » Pour votre enfant, vous êtes formidable. Si vous surmontez vos petits défauts, il peut y arriver lui aussi ! Avoir confiance en soi, ce n’est pas une qualité innée. Tous les psys vous le diront : plus encore que la chance, le quotient intellectuel ou l’argent, c’est la vraie clé du bonheur. Elle s’acquiert peu à peu, au fil des expériences, et s’enrichit à mesure qu’on remporte des succès. Attention : croire en soi, ce n’est surtout pas imaginer qu’on peut tout faire ! C’est savoir s’estimer à sa juste valeur, utiliser au maximum ses possibilités, élaborer des projets et savoir qu’on dispose des ressources nécessaires pour pouvoir les mener à terme. C’est aussi ne pas se laisser abattre par l’échec et apprendre à en tirer les leçons afin de mieux rebondir. Déjà pas facile pour un adulte, alors pour un petit…
Comment l’aider
Multipliez les petites phrases qui l’encouragent à passer à l’action : « Je sais que tu peux y arriver», «Tu peux sûrement faire ça tout seul», «Je te fais confiance»… Ces mots se graveront dans son esprit et lui serviront lorsqu’il sera en situation difficile. Il pensera: