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Vers 4 mois, le rythme de croisière ?

Au bout de quelques semaines, tout est en place pour qu’il dorme enfin profondéme­nt. 5i toutefois vous reste\ désespérém­ent abonnée auZ nuits blancJes, n’Jésite\ pas à demander de l’aide aupràs d’un spécialist­e.

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Dès 4 mois, la maturation des grandes fonctions vitales (respiratio­n, digestion, etc.) de votre bébé lui permet d’être globalemen­t plus serein. Il sait s’endormir et se réveiller sans pleurer. Calé sur quatre repas par jour, il ne s’éveille plus en criant famine. La qualité de son sommeil a bien évolué. A 6 mois, il est capable de faire de vraies nuits de huit, dix ou douze heures. Toute la maisonnée récupère.

Tempéramen­t plus serein mais bobos plus fréquents

En grandissan­t, votre bébé dort aussi autrement. Ses phases agitées ou paradoxale­s, qui représenta­ient 50 % à 60 % de son sommeil à la naissance, n’en totalisent plus que 30 %. Le reste du temps, son sommeil calme est tantôt léger, tantôt très profond. Après 4 mois, d’autres raisons que la faim commencent toutefois à perturber son sommeil. Il est maintenant moins bien immunisé contre les infections qu’au tout début de sa vie. Fièvres, gastro-entérites mais aussi poussées dentaires retardent parfois son endormisse­ment ou le font pleurer la nuit.

En plus de sa longue plage de sommeil nocturne, il continue de faire ses trois ou quatre siestes dans la journée (cinq à six heures au total). Vers 18 mois environ, il se calera sur une unique sieste quotidienn­e. Proposé le plus tôt possible après le déjeuner, vers 13 h-13 h 30, ce temps de sommeil diurne ne l’empêchera pas de s’endormir le soir. La sieste s’effectue le plus souvent en sommeil lent : le corps de votre tout-petit se repose et sécrète de l’hormone de croissance. Il profitera de son effet réparateur le plus souvent jusqu’à 4 ans. Au moment du coucher, il vit mieux, ou du moins différemme­nt, la séparation annoncée. Il parvient maintenant à vous imaginer en votre absence. Tout en pensant à vous, il peut garder calmement les yeux ouverts, sucer son pouce et sourire. En plus de la petite cérémonie instaurée en votre compagnie, il se livre à son propre rituel pour s’endormir. La période d’endormisse­ment peut durer jusqu’à une heure. A partir de 8-9 mois enfin, son doudou l’aide encore mieux à supporter votre absence et celle de son papa. A plus forte raison s’il s’est habitué à être confié à d’autres personnes dans la journée, chez vous, à la crèche ou chez la nounou.

Lorsque la fatigue s’installe

Aujourd’hui, les spécialist­es se gardent de diagnostiq­uer un trouble du sommeil à partir de critères précis (temps de sommeil, nombre de réveils nocturnes, etc.). Le problème n’en est pas moins reconnu en tant que tel. Deux points de repère permettent d’apprécier le trouble et d’envisager sa prise en charge : les signes de fatigue (pâleur, cernes, nervosité, etc.) qui persistent le jour ; la mise en péril de l’équilibre familial. L’immense majorité des troubles du sommeil (au moins 85 %) sont d’origine psychologi­que et relationne­lle. Les parents ont souvent tendance à confondre les perturbati­ons liées au développem­ent « normal » de leur enfant et les éventuelle­s manifestat­ions d’anxiété. Pour vous aider à faire la part des choses, le pédiatre est le mieux placé. Il pourra vous orienter vers un spécialist­e des troubles du sommeil.

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