« J’AI TROUVÉ ÇA VIOLENT »
« Le verdict est tombé un 23 décembre : azoospermie à la suite de l’absence de cellules-souches. Le médecin m’a expliqué que je n’aurais jamais d’enfant. Ses paroles, brutales, m’ont heurté, et un profond sentiment d’injustice m’a étreint. Pourquoi moi ? Avais-je le droit de priver ma femme d’enfant ? Quelques mois plus tard, après avoir fait douloureusement le deuil d’une paternité biologique, j’ai contacté le centre d’assistance médicale à la procréation recommandé. J’ai trouvé le parcours violent. Notre couple devait bénéficier d’un don de sperme et l’interrogatoire a été intrusif : le désir d’enfant, le fait que je ne serais pas son père biologique, etc. Heureusement, tout au long de ces semaines, le médecin qui nous suivait a trouvé les mots pour me réconforter. Aujourd’hui, j’ai deux petits garçons qui font ma joie.»