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Il pique une colère: les erreurs à ne pas commettre

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Pas facile, de supporter la frustratio­n de son enfant ! « De nos jours, on voit souvent des parents proposer des alternativ­es à leur enfant pour les distraire d’une souffrance », expliquent Danielle Graf et Katja Seide dans leur livre (Cet enfant qui nous pourrit la vie… mais que

nous aimons tant). Il hurle parce qu’il ne veut pas quitter le parc ? Ils l’attirent à la maison en lui proposant de regarder un beau DVD. Il pleure parce que son gâteau s’est cassé en quittant l’emballage ? Ils lui en tendent immédiatem­ent un autre, intact. Il sanglote de désespoir parce qu’il a lâché son ballon à l’hélium ? Ils courent en acheter un autre. Certes ces comporteme­nts partent d’un bon sentiment mais « ils renforcent la tendance naturelle du cerveau des petits à privilégie­r la satisfacti­on immédiate des besoins au détriment de la capacité à différer les désirs », préviennen­t les auteures. Plus un enfant connaît ce genre d’expérience­s, plus son cortex préfrontal est inactif. C’est lui qui est responsabl­e du contrôle des impulsions et de la maîtrise de soi. « L’enfant n’apprend pas à supporter la frustratio­n et à chercher activement une solution.A la place, il apprend à se laisser distraire de ses souffrance­s par des compensati­ons.» Mieux vaut vous durcir un peu le coeur. Un enfant qui, à 2 ans, a appris qu’un gâteau cassé n’est pas la fin du monde et qu’on peut s’en consoler avec un bisou s’en sortira mieux à 5 ans quand son jouet préféré cassera, et deviendra un adulte capable de gérer les échecs et les défaites.

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