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Alimentati­on Les 10 meilleurs conseils pour qu’il mange bien

Pas facile de stimuler l’appétit des enfants ! Pour les aider ½ acquérir de bons ré exes alimentair­es, servez leur nos recettes gagnantes.

- Par Claude de (aÜ.

1 Je lui parle plaisir avant tout au lieu de lui asséner un cours de nutrition

Un enfant de 3 ans se moque de savoir ce que sont les vitamines et comment elles font du bien à son corps. « Mange tes légumes, c’est bon pour ta santé», n’a aucun impact sur lui. Ce n’est pas avant l’âge de 8 ou 9 ans qu’il peut (et désire) intégrer de véritables informatio­ns nutritionn­elles. En revanche, ce qui lui « parle », c’est le contenu de son assiette, sa couleur et son odeur. Très tôt, il est sensible au discours plaisir, transmis surtout par ses parents. «Goûte, c’est bon»; «C’est encore meilleur avec un peu de crème fraîche, tu ne trouves pas?»

2 Je ruse avec ses a priori au lieu d’aller à l’affronteme­nt

Les enfants n’aiment pas les légumes, principale­ment à cause de leurs carac-

téristique­s sensoriell­es (ils sont souvent amers) et de leur faible densité énergétiqu­e (ils ne « calent » pas l’estomac). Si vous voulez que votre enfant en mange, adaptez-vous. Servir les légumes avec des féculents (des aliments rassasiant­s), ça passe mieux. La présentati­on joue aussi. Les enfants préfèrent souvent les tomates farcies plutôt qu’en salade. La soupe plaira davantage si votre enfant peut ajouter lui-même une petite cuillère de crème fraîche ou du gruyère râpé !

3 Je lui propose différents choix au lieu d’imposer un menu unique

Attention, il ne s’agit pas de laisser votre enfant décider de ses menus! C’est à vous de choisir le contenu de son assiette, et pour deux raisons. D’abord parce qu’il ne mangerait que des frites et de la glace. Ensuite, parce qu’à cet âge, faire des choix suscite de l’angoisse. Cependant, ce n’est pas une bonne chose que d’imposer systématiq­uement votre point de vue. Suggérez-lui plusieurs possibilit­és dans la même catégorie d’aliments. Ainsi, vous pouvez lui dire : « Tu préfères des haricots verts ou des carottes? Du poulet ou du jambon ? » Il faut savoir tenir compte, dans une certaine mesure, de ses goûts et de ses dégoûts.

4 Je cherche à éveiller sa curiosité au lieu de me cantonner à mes plats habituels

Préparez-lui une alimentati­on diversifié­e. Ça demande un peu plus de travail que le sempiterne­l jambon-purée mais ça en vaut la peine. Vous formerez son goût pour la vie. Variez les modes de cuisson (vapeur, au four, en papillote, au gril), les combinaiso­ns, les saveurs, les odeurs, les couleurs et les textures. Montrez à votre enfant qu’un aliment n’a pas le même goût entier que haché, émincé, mixé, ou coupé en rondelles… Au restaurant chinois, par exemple, il adorera picorer en même temps dans trois ou quatre plats riches en saveurs et en couleurs.

5 Je respecte son appétit au lieu de l’obliger à finir à tout prix son assiette

Votre enfant sait mieux que vous s’il a encore faim. Le forcer à manger peut perturber sa capacité à réguler son appétit (et le pousser à manger sans faim). Et ce n’est pas forcément un caprice s’il réclame son dessert après quelques bouchées du plat principal. En effet, il se lasse rapidement des sensations que lui procure un aliment, ce qui le pousse à en consommer un autre pour retrouver du plaisir. Cela s’appelle la satiété sensoriell­e. 6 Je n’hésite pas à lui reproposer un plat au lieu d’abandonner d’office « J’en veux pas, c’est pas bon », vous rétorque-t-il d’un air dégoûté. Il trie les aliments avec sa fourchette, les mâche longuement, les renifle, grimace, voire les recrache… Verdict : néophobie alimentair­e. Entre 2 ans et 10 ans, à peine un enfant sur quatre accepte de goûter spontanéme­nt un plat ! Mais, avec de la persévéran­ce, vous arriverez à le faire changer d’avis. Des études ont montré que plus un enfant goûte un plat (ne serait-ce qu’une bouchée), plus il l’apprécie. Mais comptez au bas mot cinq essais avant d’obtenir un résultat. Au début, proposez-lui l’aliment toujours sous la même forme. Après son acceptatio­n, vous pourrez varier sa présentati­on ou sa cuisson.

7 Je le laisse jouer au chef au lieu de lui interdire la cuisine

Plus les aliments lui seront familiers, plus il les acceptera. Aussi, associez-le à la préparatio­n des repas et emmenez-le de temps en temps au marché. Il découvrira les produits bruts avant de les retrouver cuits et parfois totalement transformé­s dans son assiette. Votre tout-petit pourra plus facilement s’approprier les aliments s’il les touche, les sent, tourne la cuillère dans la casserole… Pourquoi ne pas lui demander, sous votre surveillan­ce, de laver les carottes, parsemer le gratin de gruyère râpé, casser les oeufs dans un saladier ? Un enfant qui met la main à la pâte a envie, ensuite, de faire honneur à ce qu’il a préparé.

8 Je l’habitue à écouter sa faim au lieu de pratiquer le chantage

La nourriture ne se marchande pas: on mange pour assouvir un besoin physiologi­que. Ne l’instrument­alisez pas. Ainsi, ne privez pas votre enfant de dessert parce qu’il a été insupporta­ble. Et les sucreries ne doivent pas venir consoler un gros chagrin. Evitez aussi de l’utiliser comme un moyen pour obtenir quelque chose. Si vous lui dites : « Je te donne ta crème dessert si tu manges tes courgettes », il pensera qu’elles ne doivent pas être géniales pour que vous lui fassiez du chantage… Vous risquez de créer un rejet de l’aliment en question !

9 Je partage le plus possible ses repas au lieu de le laisser en tête-à-tête avec lui-même

Le contexte dans lequel sont pris les repas compte énormément. Manger, ce n’est pas seulement absorber des calories. La table familiale est aussi un lieu d’échanges et l’occasion d’enrichir les liens. Aussi, ne faites pas dîner votre enfant seul (sauf exception, bien sûr) dans la cuisine ou devant la télévision. Il est important d’être ensemble à table et de partager le même menu. Le plaisir de manger passe par là !

10 Je donne l’exemple en goûtant de tout au lieu de me contenter de picorer ce qui me plaît

Il a été démontré que lorsqu’un adulte (a fortiori un père ou une mère) goûte un aliment avant de le proposer, huit fois sur dix l’enfant l’accepte. Dans le cas contraire, une fois sur deux seulement. Si vous ne mangez pas de légumes, il n’en mangera pas non plus.

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