Ce qui va changer pour les parents en 2019
2019 s’annonce comme une année de changements pour le budget des parents. Aides de l’État, impôts, santé… On fait le point sur ce qui vous attend.
Les aides pour les familles
Les allocations familiales vont être revalorisées de 0,3 %, ce qui est prévu pour courant 2019. L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) évolue aussi. Depuis le 1er janvier, elle est simplifiée : tandis que le renouvellement se faisait tous les 12 ou 18 mois, dorénavant elle sera accordée sans limitation de durée jusqu’à l’âge de 20 ans pour ceux dont le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80 %, et pour lesquels le certificat médical n’envisage pas de perspectives d’amélioration.
Les dépenses santé
Avec la politique du « reste à charge zéro », la mise en place de tarifs plafonnés va permettre le remboursement intégral de certaines lunettes et des prothèses dentaires et auditives (1 400 € pour des prothèses auditives pour les enfants jusqu’à 20 ans révolus, 1 300 € pour les adultes). Par contre, la participation forfaitaire que les patients prennent en charge pour les actes médicaux coûteux (plus de 120 €), va passer de 18 à 24 €. Pour les plus modestes, la couverture maladie universelle complémentaire et l’aide à la complémentaire santé seront fusionnées. Les personnes éligibles à l’ACS pourront désormais bénéficier de la CMU-c, dans la limite des 734 € de ressources mensuelles pour une personne seule.
Coup de pouce pour les faibles revenus et les chômeurs
Les travailleurs au Smic vont constater une augmentation du taux horaire, qui grimpe à 10,03 € brut de l’heure (contre 9,88 €). A raison de 35 h par semaine, cela représente 1 521,22 € bruts par mois. Pour aider certaines personnes au Smic, la prime d’activité va augmenter en fonction des ressources du foyer. Elles recevront une aide supplémentaire de 90 € dès le 5 février. Pour savoir si vous êtes concernés, vous pouvez faire une simulation sur le site de la CAF*. Par ailleurs, les APL (aides personnalisées au logement) ont aussi augmenté, de 0,3 %. Le revenu de solidarité active (RSA) et l’allocation de solidarité spécifique (ASS), versée sous conditions aux chômeurs en fin de droits, progresseront de 1,5 %.
Du côté des impôts
Le 1er janvier 2019 signait le début du prélèvement à la source. Les foyers imposables sur le revenu verront les montants dus prélevés sur leur salaire, répartis en mensualités. Elles seront donc calculées en fonction des revenus de 2017, ceux de 2018 n’ayant pas encore été déclarés. Des ajustements seront faits à la fin de l’année fiscale : le crédit d’impôt à la garde d’enfant, dont 60 % sont versés courant janvier et le reste en juillet, ayant été calculé d’après les chiffres de l’année passée, certains parents devront en rembourser une partie si leurs revenus ont augmenté. D’autre part, les heures supplémentaires seront exonérées d’impôt, jusqu’à un plafond de 5 000 € net par an.
* wwwd.caf.fr/wps/portal/caffr/simulateurpa. Les chiffres annoncés sont arrêtés au 20 janvier 2019.