Banc d’essai

Un portes-bébé, mais lequel ?

Tous les porte-bébés ne se valent pas. Tout d’abord, il doit être à la norme NF EN 13209-2, question de sécurité. On préfère acheter un modèle physiologique : il est adapté au confort du tout-petit. Le «physio» comme ses adeptes le nomment, accueille dès la naissance, avec ou sans insert supplémentaire, bébé assis sur ses fesses, les jambes naturellement relevées (la fameuse position en « M »). Grâce à un tablier souple et réglable, le dos de bébé reste naturellement courbé et sa tête est soutenue. Si notre physio offre plusieurs positions de portage, on laissera bébé le plus longtemps possible, assis en position ventrale, son corps et son visage tournés face au porteur. A partir de 6-7 mois, quand bébé est capable de tenir sa tête correctement tout seul, porter bébé sur notre ventre tourné face au monde est possible mais c’est inutile de le stimuler s’il dort ou s’il y a beaucoup de monde ou du bruit, on respecte avant tout son rythme d’éveil. Et on porte bébé sur notre dos pas avant 12 mois environ. Si tous les modèles ne l’intègrent pas, la petite capuche est pratique pour protéger la tête de Bébé des courants d’air, voire du soleil. Réglable de manière précise (notamment au niveau des bretelles) et pourvu d’une ceinture ventrale, c’est la garantie de pouvoir porter Bébé sans mal et sans maux. Evidemment, le meilleur physio du monde doit être réglé pour être opérationnel. De même, il ne fait pas office de siège-auto et ne protège pas Bébé en vélo. Mais aujourd’hui, est-ce encore utile de le rappeler ?

PORTER, C’EST AUSSI RASSURER

Un bébé porté par ses parents et un bébé qui se sent rassuré. En effet, le portage construit et renforce le sentiment de sécurité et la confiance de l’enfant. Si les bras restent le meilleur moyen de garder son petit contre soi et l’apaiser, le porte-bébé (et l’écharpe) est un bon moyen de nous y aider tout en nous laissant plus de liberté de mouvements.