Déo et débat on passe au naturel?
Soupçonnés d’être à l’origine de maladies graves, et chamboulés par la déferlante green, les anti-transpirants laissent peu à peu la place aux déodorants naturels.
Pour éviter la transpiration, longtemps associée à une mauvaise hygiène, part belle était faite aux antitranspirants. Assurant la régulation de la température et l’évacuation des déchets métaboliques, la transpiration est pourtant indispensable. Nul ne sert donc de vouloir l’empêcher à tout prix, d’autant que la sueur ne sent pas : c’est sa dégradation au contact des bactéries présentes sur la peau qui produit des effluves. Sauf pathologie, un simple déodorant suffit au quotidien, puisqu’il vient éliminer les bactéries, en les rendant inactives et/ou en agissant comme un « absorbeur d’odeur ». De son côté, un anti-transpirant agit sur la formation des odeurs et sur la production de la sueur. Sous l’effet des sels d’aluminium, il resserre les pores de la peau et bloque ainsi la sudation.
Le rôle supposé des sels d’aluminium dans la survenue des cancers du sein et de la maladie d’Alzheimer a joué un rôle dans le boom des déodorants naturels. Si le corps médical est encore divisé au sujet des études menées, les médias ont déjà fait bouger les lignes: les fabricants proposent de plus en plus d’alternatives, ou remplacent les ingrédients controversés, devançant ainsi la recommandation de l’ANSM*, qui limite à 0,6 % la concentration des sels d’aluminium dans les formules. A la maison, nombre d’entre nous semblent avoir fait le choix du naturel, faisant reculer les ventes des anti-transpirants féminins de 6,4 % et de ceux à la pierre d’alun (un minerai naturel contenant des sels d’aluminium) de 9,8 % en 2019**. Dans ce contexte, on comprend le succès de la société Respire, cofondée par Justine Hutteau, suite à l’apparition d’une tumeur bénigne à la poitrine. La production du premier produit, un déodorant naturel, a été financée via un crowdfunding, après trois mois de campagne et 21 000 commandes, pour un objectif affiché de… 300 préventes. C’est dire l’effet boule de neige ! RÉAPPRENDRE À TRANSPIRER Difficile, après des années d’utilisation d’un anti-transpirant, d’accepter l’humidité aux aisselles. Celles qui ont passé le pas ont sans doute cru que leur déodorant n’était pas efficace. Or une période de transition pouvant atteindre un mois est souvent nécessaire, le temps pour le corps d’éliminer les toxines accumulées. Tentée ? Si vous êtes enceinte, évitez les déo contenant des huiles essentielles et du parfum. Vérifiez les étiquettes ! ✪
* Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ** Source Nielsen, relayée par LSA-conso.fr
L'AVIS DU PRO
Je ne repère pas bien les composants aux propriétés absorbantes. L'huile de coco est douce et apaisante pour la peau. Le benzyl alcohol est une substance potentiellement irritante et allergisante.
L'AVIS DE MAM
Fragrance florale très féminine. Flacon fin et transparent, pratique. Bille petite, qui coulisse bien. Pas indiqué : le pack est recyclable et conçu avec 100 % de plastique recyclé, sauf le bouchon et l'applicateur.Un +! Composition difficile à comprendre. Bonne tenue, parfum toujours présent en fin de journée et après un cours de sport.
SILHOUETTE
Je suis une bonne mangeuse. Or, toute ma vie, j’ai fait des diètes et j’en ai souffert. J’ai commencé à manger plus sainement après ma deuxième grossesse, pendant laquelle j’avais fait attention (+ 9 kilos) car j’avais eu du mal à perdre les 14 kilos de la première. Puis j’ai repris un peu de poids au fil des années et, dernièrement, j’ai suivi le programme WW. J’ai découvert que je mangeais mal, qu’il y avait des aliments dont j’avais besoin que je m’interdisais complètement. J’ai régulé mon alimentation et résultat : – 7 kilos en
5 mois, sans avoir faim !