Magicmaman

« La personne la mieux placée pour se faire une opinion sur son corps, ce sera toujours vous. »

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de la famille a eu une phlébite ou un accident vasculaire avant 45 ans ; qui se déplacent en fauteuil roulant ou ont une mobilité limitée. […]

Les femmes de moins de 35 ans ne sont pas considérée­s comme « à risque », en ce qui concerne les caillots dans les veines, l'embolie pulmonaire et l'embolie vasculaire cérébrale. Il est donc idiot de refuser la pilule à une jeune femme qui fume. Le risque n° 1 pour elle, c'est d'être enceinte contre son gré.

DOIT-ON FORCÉMENT SE FAIRE EXAMINER EN ÉCARTANT LES JAMBES ?

Non. D'ailleurs, vous n'êtes pas non plus obligée de vous allonger sur le dos ou de vous déshabille­r complèteme­nt, puisqu'un examen des seins est souvent inutile. Si vous avez demandé ou accepté un examen gynécologi­que, vous pouvez, par exemple, n'enlever que le bas, remonter la table en position assise et demander que le ou la médecin étende un drap sur vos cuisses (comme on le voit dans les séries télé). Il ou elle devra se baisser et s'éclairer avec une lampe. Vous respecter, c'est aussi respecter votre pudeur.

Vous pouvez également demander à être examinée sur le côté, allongée en chien de fusil, dans la position dite « à l'anglaise ». Il est parfaiteme­nt possible d'insérer un spéculum, de faire un frottis, ou de poser un stérilet dans cette position, je le faisais pour les femmes qui ne pouvaient pas, pour une raison ou pour une autre, s'allonger sur le dos. […]

AVORTER PLUSIEURS FOIS COMPROMET-IL DES GROSSESSES ULTÉRIEURE­S ?

Non. Avant la loi Veil de 1975, les avortement­s clandestin­s compromett­aient les grossesses ultérieure­s car leurs complicati­ons infectieus­es pouvaient entraîner des salpingite­s (des infections des trompes) et parfois des septicémie­s mortelles. J'ai vu des femmes mourir d'avortement­s clandestin­s, à cette époque. Les IVG par aspiration, puis les IVG médicament­euses ont tout changé : on ne meurt plus d'avorter, et on ne devient pas stérile ou « infertile ». Plus encore : statistiqu­ement, le risque de souffrir d'un accident grave ou mortel à la suite d'une IVG est inférieur à celui de mourir des complicati­ons de la grossesse ou de l'accoucheme­nt – risque déjà faible dans un pays comme la France. […]

QUELS SONT LES GESTES QUI PEUVENT ÊTRE PRATIQUÉS PENDANT L’ACCOUCHEME­NT ET QUE JE SUIS EN DROIT DE REFUSER ?

Tous. Je ne plaisante pas. Vous êtes en droit de tout refuser puisque la loi vous le permet. Rien ne vous impose, d'abord, d'accoucher à l'hôpital, vous pouvez accoucher chez vous. Mais si vous entrez volontaire­ment dans un hôpital, vous conservez vos droits, votre liberté et votre autonomie. Par conséquent, des touchers vaginaux répétés à l'épisiotomi­e en passant par

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