Bon pied bon oeil !
Selon l’Observatoire de la vue 2019 réalisé par Ipsos pour Krys Group en octobre de la même année, un quart des enfants de 3 à 10 ans n’ont toujours pas consulté d’ophtalmologiste. Or les études internationales démontrent l’efficacité du dépistage des affections oculaires dès 2 ou 3 ans. En moyenne, les troubles visuels sont diagnostiqués à 4,5 ans. On sait qu’ils doivent être dépistés précocement, notamment l’amblyopie. 3 % des enfants sont touchés – ils ne voient bien que d’un oeil, l’autre transmet des images floues au cerveau – et si elle n’est pas corrigée avant 6-7 ans, l’amblyopie sera définitive. Avant 3 ans, les chances de récupération de l’oeil atteint sont de 90 %. Après 4 ans, seulement de 70 %, et ainsi de suite. Pourquoi les parents ne consultent-ils pas un ophtalmologiste pour leur enfant ? Parce que les délais d’attente sont trop longs, expliquent les interviewés. En moyenne, ils ont dû consulter 2,4 professionnels avant d’obtenir un rendez-vous 4,5 mois plus tard. De plus, 70 % des parents s’estiment encore très mal informés sur la myopie et ses conséquences. Diagnostiquée vers 6-7 ans, elle progresse un peu partout dans le monde. Avant l’âge de 9 mois, le pédiatre vous oriente vers un ophtalmologiste quand il constate une anomalie. Après 2 ans, les contrôles visuels par le pédiatre étant moins nombreux, il est recommandé de consulter un ophtalmologiste afin de dépister les éventuels problèmes à l’entrée en maternelle. Dans le cadre de l’apprentissage, 80 % des informations passent par la vue !