À QUOI RECONNAÎT-ON UNE ALLERGIE DE PRINTEMPS ?
L’allergie aux pollens d’arbres, de graminées et d’herbacées touche de plus en plus de patients de tous les âges. 25 % de la population serait touchée, dont les enfants. Même si la saison s’étale de janvier à octobre selon les espèces, les régions, les années et la météo – les pollens sont transportés par le vent, les insectes –, on l’appelle aussi allergie de printemps (rhume des foins ou encore pollinose). Pourquoi cette augmentation du nombre des allergiques aux pollens ? D’après de nombreux spécialistes, le réchauffement climatique est en partie responsable. L’effet de serre favorise la croissance des plantes et les pollens sont libérés plus tôt qu’il y a vingt ans en raison des hivers plus doux. Autre raison, la pollution atmosphérique. « Elle fragilise les pollens – ils peuvent alors éclater en des parties de plus petite taille qui vont pénétrer plus loin dans les voies respiratoires, explique la Dre Marie-Laure MegretGabaud, allergologue – et amplifie les
Au début, ça ressemble à un rhume… qui dure. Le nez coule (ou est bouché) en permanence, les éternuements sont fréquents. C’est la rhinite allergique ou rhume des foins. L’enfant peut également se plaindre de petites démangeaisons dans le nez ou la gorge. Ses yeux piquent et larmoient, il n’a de cesse de se les frotter ? Il y a de la conjonctivite dans l’air! Parfois apparaît une toux. La réaction allergique survenant sur un terrain prédisposé (atopique) peut se compliquer d’un asthme, plus rarement d’un eczéma,