ET INSTALLER UN CADRE
Cela va d’abord passer par l’attitude que l’on campe en tant que parents, en évitant au maximum les débordements émotionnels. En effet, la peur est humaine et normale, mais il faut tenter de relativiser la situation. Dans l’exemple du coronavirus, on sait qu’il n’y aura pas de pénurie alimentaire majeure et qu’une fois à la maison, on ne court pas de risques sanitaires. Ce sont déjà des éléments rassurants. Ensuite, cela passe aussi par la mise en place de repères dans le temps : horaires de réveil, repas à heure fixe, structuration du temps entre l’école, le jeu, les pauses… « Le rôle des parents est de représenter ces éléments stables, fiables et protecteurs sur lesquels les enfants peuvent s’appuyer. C’est ce qu’on appelle une figure d’attachement sécure en psychanalyse », développe la professionnelle.