SANCTUARISER L’APPRENTISSAGE
Ce qu’on veut continuer de faire après le confinement…
Qui plus est, pendant ce confinement, le domicile n’est pas seulement un lieu de vie, c’est aussi un lieu de travail pour
certains… et d’apprentissages pour les enfants! Cette crise rappelle ainsi aux grands comme aux petits que l’Homme a des prédateurs. Mais qu’il faut continuer à vivre du mieux que l’on peut, en respectant ce qui est important, et pour les enfants, c’est apprendre. « Comme l’a développé Eric Berne, l’humain a trois soifs, et la stimulation cognitive en est une. L’Homme dès le plus jeune âge a besoin d’interactions et de découvertes », rappelle Véronique Salman. Voici pourquoi il est essentiel de maintenir l’école à la maison. On sanctuarise ainsi l’apprentissage (et non pas la réussite scolaire, nuance importante) pour que l’école et les cours restent un pilier de la vie quotidienne des enfants.
Manger du fait-maison
« Je me demande pourquoi j’achetais des compotes toutes prêtes ou des paquets de biscuits » : Même si on ne se transforme pas en reine du batch-cooking ou en top chef, une fois le retour à la normale, on continuera sans doute à réaliser certaines recettes.
Faire de l’exercice tous les jours « Je suis surprise d’avoir réussi à trouver ce temps pour moi alors qu’on est quatre dans l’appartement. » Les bienfaits de l’exercice physique ne sont plus à prouver. Enfants comme parents en ont besoin pour évacuer le stress, libérer des endorphines et se reconnecter à soi. Souvent, le temps est l’excuse pour squeezer sa séance. Mais pour ceux qui ont pu découvrir ces vertus, l’introduire de manière régulière dans son planning est l’une des priorités post-confinement. nous et pour nos enfants dans l’avenir ? Comment allons-nous en sortir ? Cette période nous aura sans doute appris que l’on est capable de supporter bien plus qu’on ne l’aurait cru. Estce que cela va changer certaines de nos habitudes et modes de pensée dans la durée ? Rien n’est moins sûr, mais il faut se saisir de cette opportunité. ✪
* auteure de La trilogie inconsciente, la comprendre pour aller mieux, The Book Edition, 20 €. Être solidaire
« On a rencontré notre voisine, âgée de 70 ans. On lui a apporté ses courses. Elle a proposé de garder les enfants pour nous dépanner. » Cette période a poussé beaucoup d’entre nous à penser à ceux que nous oublions dans notre quotidien. Le seul risque, c’est que ça ne dure pas. Mais espérons que le déclic soit durable pour la plupart. Ralentir le rythme au boulot
« J’ai pu être présent pour les premiers pas de ma fille… Je les aurais loupés en rentrant trop tard du bureau. » Les parents ont passé plus de temps à la maison avec les enfants.A l’instar de ce papa, beaucoup de personnes qui passaient énormément de temps au bureau (notamment ceux dont les jobs ont été suspendus pendant la crise) ont pu se recentrer et savourer ces moments simples en famille.