LES BONNES PRATIQUES ANTI-CHARGE MENTALE
Ne pas confondre réussite et bonheur
Pour commencer, pour votre enfant et vous, le bonheur ne revêt pas les mêmes contours. Pour lui, ça va être de courir dans un champ, de faire de la trottinette avec ses copains, de s'inventer des jeux, de se salir… Et pour lui, la réussite, c'est avoir réussi à colorier sans dépasser, de terminer un puzzle sans votre aide. La quête de performance permanente ne le conduira pas forcément au bonheur.
Ralentir !
Combien de fois dites-vous au cours d'une journée : « Allez, dépêchetoi… » ? Ce rapport au temps est devenu un véritable problème de société. Or, un enfant a besoin de temps pour réaliser pas mal de gestes du quotidien. Par ailleurs, il n'a pas la capacité de tenir un emploi du temps de ministre. Allégez donc ses semaines, en vous contentant d'une à deux activités extrascolaires, et passez plus de moments en famille, même s'il n'y a pas véritablement d'activités au programme. Vous pouvez tout simplement décider d'aller vous balader ou vous demander, à l'instant T, ce que vous avez envie de faire ensemble.
Ne pas projeter ses angoisses sur son enfant
Votre quête de perfection personnelle, de reconnaissance, de confiance, ne doit pas passer par votre enfant. La conjoncture (chômage, économie morose) n'aide certes pas les parents à lâcher prise. Mais rappelez-vous : votre soutien est nécessaire à son développement, vous pouvez et devez l'encourager dans ses activités, sa créativité, ses prises d'initiatives… et ce, même si elles diffèrent de vos attentes ! Tolérez ses erreurs et sa fatigue, qui n'est pas la même que celle d'un adulte. L'enfant est une personne, oui, mais ce n'est pas une grande personne. ✪