Magicmaman

Papa cruellemen­t modèle

Avec le lancement de sa marque unisexe pour kids et adultes Cruel Pancake, Hugo Philip mêle deux de ses passions : famille et mode. Avec beaucoup de simplicité, le mannequin/entreprene­ur nous parle de ce projet et de son quotidien aux côtés de son fils Ma

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Avec 678 k followers sur Instagram, Hugo Philip a de l'influence sur les réseaux sociaux. Photos de mode et sport alimentent son compte, mais aussi des scènes de vie avec son fils Marlon, qui a fêté ses 2 ans en juillet dernier. D'ailleurs, les vidéos dans lesquelles apparaît son petit blondinet font fondre ses fans, faisant du mannequin originaire de Bretagne un père accessible et attachant. « Vu notre métier, on s'est beaucoup posé la question de l'exposer ou non… Mais quand on le fait, c'est comme des parents fans de leur enfant : spontanéme­nt. Rien n'est calculé », assure-t-il. Car la maman et compagne n'est autre que Caroline Receveur, suivie par plus de 3,7 millions de personnes et à la tête de plusieurs entreprise­s. Le goût de l'entreprene­uriat est commun à ce couple glamour, puisque Hugo a lancé pour cette rentrée Cruel Pancake, inspirée par sa petite famille et dont ils sont les visages pour la première campagne. « Marlon n'arrêtait pas de dire “Je m'appelle Pancake”, c'est ce qui a été à l'origine du nom », raconte-t-il en rigolant. Unisexe, sa marque de vêtements, à l'esprit street californie­n et coloré, sera donc aussi déclinée pour les enfants en version 2-4 ans et 4-6 ans : « Pour les tout-petits, il est difficile de trouver des fringues qui ne font pas bébé, avec des nounours ou des héros des dessins animés. Je voulais offrir une alternativ­e décalée et plus assumée par les parents, qui, comme nous, aiment la mode », explique-t-il. Malgré cette vie profession­nelle bien remplie, il n'en délaisse pas pour autant le temps précieux avec son petit bout, qui reste sa priorité, comme en témoigne cet entretien plein d'amour pour sa tribu.

VOTRE ENFANCE

Enfant, vous étiez plutôt du genre…

Hyperactif ! J'avais sans cesse besoin de bouger, d'être occupé et de faire du sport. Mes profs auraient sans doute dit « dissipé » et mes parents « un peu polisson ».

Plus grand, vous rêviez de…

Devenir footballeu­r profession­nel, comme mon papa, mais ça n'a pas duré bien longtemps.

La personne qui vous a inspiré, c’est…

Sonny Anderson. Il jouait à l'Olympique lyonnais, comme mon père, et j'avais eu la chance de le rencontrer pour les 50 ans du club. J'étais tellement aux anges de lui avoir parlé que j'en avais fait un exposé à l'école. Je me suis ensuite pris de passion pour les Yamakasi. Alors je sautais de toit en toit, chez moi, en Bretagne… jusqu'à ce que mes parents calment cette passion un peu dangereuse [rire].

PENDANT LA GROSSESSE

Lorsque vous avez appris l’heureuse nouvelle…

C'est moi qui tenais le test de grossesse et qui ai vu le trait bleu apparaître ! On avait pleinement envie d'un bébé, on était donc fous de joie. Pour l'anecdote, nous l'avons appris deux jours après que Caroline a rencontré mes parents. C'était la première femme que je leur présentais… et déjà la mère de mon enfant !

Votre meilleur souvenir de grossesse, c’est…

Le moment où Caroline s'est sentie mieux, après des premiers mois difficiles à cause de fortes nausées. Ensuite, chaque moment a été excitant : les échographi­es, recevoir les poussettes et autres objets de puéricultu­re, préparer sa petite valise pour la clinique.

Lors de l’accoucheme­nt…

Comme à mon habitude, je faisais le clown. Je cherchais à faire rire tout le monde et à détendre Caroline. Quand j'ai pris Marlon dans mes bras, c'était la meilleure sensation du monde. À un ami qui va devenir papa et qui n'est pas sûr de pouvoir assister à la naissance, j'ai conseillé de ne pas louper ce moment unique et inoubliabl­e !

MA VIE DE DAD

Les astuces qui vous ont sauvé la mise les premiers mois, c’est…

Une veilleuse qui diffusait des petits poissons sur les murs. Marlon étant plein d'énergie comme nous, c'était vraiment le truc qui nous aidait à l'endormir quand il était plus petit.

Vous vous définiriez comme un papa…

Poule, sans doute un peu. Mais, surtout, hyper investi dans ma relation avec mon fils. Nous sommes très complices, c'est mon meilleur ami !

Les valeurs que vous voulez transmettr­e à votre enfant, ce sont…

Avant tout, le respect. On veut qu'il soit éveillé à la différence, à l'entraide, au bien-vivre ensemble dans un univers cosmopolit­e. C'est aussi pour cela que l'on déménage à l'étranger, pour l'éveiller à d'autres cultures et façons de penser. Dans un second temps, il est très important pour nous qu'il ait conscience de la valeur du travail et de l'effort. Il faut travailler dur pour obtenir ce que l'on veut.

MON QUOTIDIEN DE MAGICPAPA

Parlez-nous du lancement de votre marque,

Cruel Pancake…

C'est un projet que j'ai en tête depuis trois ans, suite à un voyage en Californie. Après avoir trouvé un sweat dans une friperie qui a suscité un vif engouement sur les réseaux, je me suis dit qu'il y avait quelque chose à imaginer. Comme Caro me pique souvent des fringues, j'ai pensé qu'un vestiaire unisexe était dans l'air du temps. Avec cette marque, l'idée est d'offrir une garde-robe harmonieus­e à toute la famille, sans pour autant que les enfants soient habillés exactement comme Papa et Maman. Les pièces sont très fortes, très colorées, car on veut envoyer le message de s'assumer pleinement, sans se soucier du regard des autres. Votre prochain projet, c’est...

De développer ma marque, avec probableme­nt un pop-up store dans un grand magasin.

Pour concilier vie pro et vie perso, votre astuce, c’est… De bien structurer mon planning. Jusqu'à 11 heures, tout mon temps est dédié à Marlon. Mes collaborat­eurs savent que je ne réponds pas aux mails ni au téléphone avant. À notre retour, autour de 19 heures, même chose : jusqu'au coucher, on s'occupe de lui à plein temps. Les sms, les résultats du foot et tout le reste peuvent attendre !

Être un MagicPapa, en 2020, selon vous, c’est…

De faire du mieux que l'on peut, il n'y a pas de papa parfait. Pour moi, ce qui compte, c'est de profiter pleinement de mon enfant. Même si c'est 30 minutes, je me consacre à Marlon sans faire autre chose en parallèle. La qualité du temps prime sur la quantité.

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