Le poids : à suivre sans stress

Ala naissance, un bébé perd environ 10 % de son poids: il mange moins que dans le ventre de maman ! Mais il rattrape sa courbe en une huitaine de jours, voire moins. Inutile d'avoir l'oeil rivé sur la balance, ce ne sont pas les grammes regagnés qui comptent, c'est que la courbe pondérale remonte.

Dès que le nouveau-né a retrouvé son poids de naissance et jusqu'au troisième mois, il grossit environ de 750 g par mois. Puis de 600 g de 3 à 6 mois et de 450 g pendant les six mois suivants. En un an, il a donc pris près de 6 kg, il a triplé son poids de naissance ! De 1 à 2 ans, il grossit de 2 à 3 kg, puis d'un peu moins de 2 kg par an durant les années suivantes. Chaque mois, le pédiatre inscrit son poids sur la courbe de croissance pondérale – analogue à la courbe de taille. Là encore, une croissance normale doit suivre un « couloir », inscrit entre les bornes extrêmes du graphique. Attention, les courbes de poids et de taille ne s'interprètent pas l'une sans l'autre.

Autre indicateur, l'indice de masse corporelle (IMC) permet de connaître la corpulence d'un individu. Il se calcule en divisant le poids (en kilos) par la taille (en mètres) au carré. Chez les enfants, le résultat est évalué en tenant compte de l'âge. Depuis quelques années, une courbe de corpulence figure à la fin du carnet de santé.

Si les maladies infectieuses de l'hiver (comme la gastroentérite) retentissent souvent sans gravité sur la courbe de poids, tout changement de couloir, toute stagnation ou cassure brutale du tracé attirent l'attention du médecin.