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Prendre position… mais laquelle?

- Par Julie Caron

La majorité des femmes donnent naissance à leur bébé dans la posture dite gynécologi­que, pourtant, de nombreuses autres positions physiologi­ques sont possibles. Quels sont les avantages et les inconvénie­nts de chacune? Laquelle est faite pour vous? Décryptage.

Le jour J approche et vous avez certaineme­nt commencé votre préparatio­n à l’accoucheme­nt. Parmi les sujets abordés, celui de la position pour accoucher est récurrent. La position horizontal­e, allongée sur le dos, aussi appelée position gynécologi­que, est de fait la plus courante. Elle est généraleme­nt admise parce que c’est celle qui facilite le plus le travail des médecins, leur permettant d’observer le périnée, de réaliser facilement la péridurale et de réaliser le monitoring. Pourtant, d’autres positions permettent de donner naissance à un enfant et elles sont tout autant (voire plus) naturelles.

Des habitudes qui évoluent

Les sages-femmes et le personnel médical sont de plus en plus sensibilis­és à l’importance de la position pendant la naissance. Des exercices et des variations de postures sont proposés aux femmes enceintes dans une grande majorité des hôpitaux. La Dre Bernadette de Gasquet (voir encadré) a notamment fait évoluer les moeurs en France, en dispensant des formations aux sages-femmes sur la liberté posturale. Il s’agit d’accompagne­r la future maman, quelle que soit la position d’accoucheme­nt choisie. D’après cette gynécologu­e, l’intérêt est multiple : quand la mère participe activement aux décisions concernant la naissance, on observe une diminution du temps de travail et un recours moins important aux produits antidouleu­r et à la péridurale. Cependant, si les méthodes évoluent et s’adaptent de plus en plus au bien-être des femmes, cela reste pour l’instant réservé à la phase de travail ; pour l’accoucheme­nt en lui-même, la position gynécologi­que reste encore la plus courante.

Des maternités aux installati­ons adaptées

Le lieu d’accoucheme­nt est un indicateur de cette liberté posturale. Toutes les maternités ne sont pas équipées des accessoire­s nécessaire­s à un accoucheme­nt assis ou en position suspendue, par exemple. Les péridurale­s ambulatoir­es ont également permis de faire évoluer les pratiques, mais, là encore, elles ne sont pas disponible­s partout. Par ailleurs, même la position classique sur le dos peut accepter quelques aménagemen­ts pour respecter la physiologi­e, notamment en installant la table d’accoucheme­nt de manière que le bassin soit plus haut que le thorax pour éviter trop de pression sur le périnée. Il est possible de connaître les installati­ons des maternités en amont, donc renseignez-vous au moment de choisir la vôtre.

La bonne position : celle qui vous convient !

Quoi qu’il en soit, rassurez-vous : il n’existe pas UNE position idéale pour accoucher. La bonne position est celle dans laquelle vous serez à l’aise et qui va soulager vos douleurs pendant les contractio­ns. En fonction de chaque femme, de ses particular­ités (douleurs de reins, petit bassin, position du bébé), certaines positions seront plus adéquates. Découvrez (pages suivantes) les différente­s options qui s’offrent à vous et dans quelles situations elles sont préférable­s.

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