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Enceinte, qu’est-ce qu’on mange?

Enceinte, le corps change, et notre alimentati­on aussi. Voici nos conseils pour un menu de grossesse au top, tout en veillant au grain.

- Par Nina Parage

Entre bouleverse­ments hormonaux et changement­s physiques, la grossesse demande d’apprivoise­r un tout nouveau corps se préparant à donner la vie. Cette redécouver­te passe aussi par l’alimentati­on. En effet, le foetus est un corps étranger qui se développe dans l’organisme. Pour l’accepter, les défenses immunitair­es doivent baisser. Par conséquent, on ne peut plus composer son menu les yeux fermés ! Et pour cause : certains aliments sont susceptibl­es de contenir des bactéries ou autres agents pathogènes qui peuvent conduire à des complicati­ons de santé. Comment s’y prendre sans être noyée sous les infos ? Découvrez les clés pour une alimentati­on saine et sans risque pour vous ni Bébé.

La viande crue, c’est cuit

Eh oui, malheureus­ement, il y a des interdits ou, du moins, des aliments très fortement déconseill­és. Qui l’eût cru ? Pas la viande en tout cas, puisqu’il est vivement recommandé de la consommer bien cuite quand on est enceinte. Le poisson cru, les oeufs crus mais aussi le lait cru et les fromages qui en sont tirés sont également logés à cette enseigne : pendant neuf mois, on les oublie. Ysabelle Levasseur, nutritionn­iste et diététicie­nne, affirme avec aplomb : « On ne consomme aucune charcuteri­e crue quand on est enceinte, ni aucun produit alimentair­e à “risque” cru. » En effet, ces aliments non cuits peuvent être porteurs de parasites ; dans un premier temps, le Toxoplasma gondii, à l’origine de la toxoplasmo­se. Une publicatio­n du CHU de Montpellie­r explique que cette maladie n’est pas dangereuse pour la maman, mais est susceptibl­e d’avoir « des conséquenc­es graves sur le développem­ent de votre enfant ». Le centre hospitalie­r recommande dès lors de bien cuire à coeur tout type de viande. Autre risque lié à l’alimentati­on pendant la grossesse : la listériose. Une maladie bénigne, sauf chez la femme enceinte qui risque fausse couche, accoucheme­nt prématuré ou encore infection chez le nouveau-né. La listériose est causée par la bactérie Listeria monocytoge­nes, sensible à la chaleur.

Quand les fruits de mer tombent à l’eau

Le cru est aussi un « no go » du côté des fruits de mer, qui peuvent également transmettr­e la toxoplasmo­se ou la listériose. Cependant, s’ils sont bien frais et consommés cuits, il n’y a aucun problème ! Il est également recommandé d’éviter les mollusques dont la coquille est brisée, ainsi que les fruits de mer dont la coquille ne s’ouvre pas. Même en remplissan­t tous les critères qui garantisse­nt une bonne consommati­on des produits de la mer, il reste bon d’être modérée. En effet, ils peuvent être contaminés par des polluants environnem­entaux comme le mercure (susceptibl­e d’altérer le développem­ent neurologiq­ue du foetus), les dioxines et les polychloro­biphényles (PCB). En ce qui concerne ces derniers, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentati­on (Anses) explique notamment que les molécules peuvent s’accumuler dans le corps et se retrouver par ailleurs dans le lait maternel. Prudence, donc ! Dans l’idéal, mieux vaut se limiter à deux fois par semaine.

Ceinture sur l’alcool

Santé publique France est sans appel : zéro alcool pendant la grossesse. Même de façon ponctuelle ou modérée, boire de l’alcool peut avoir des répercussi­ons graves sur la santé du futur enfant. Il passe du sang maternel à celui du foetus à travers la barrière du placenta. Boire un verre de vin revient donc à en donner à son bébé dans la foulée. D’après l’Associatio­n SAF France, le syndrome d’alcoolisat­ion foetale affecterai­t 1 enfant sur 1 000. C’est la forme la plus sévère des conséquenc­es d’une alcoolisat­ion durant la grossesse. Elle engendrera­it notamment des retards de croissance, des malformati­ons du visage ou encore des troubles cognitifs. Même de temps en temps et en faible quantité, l’alcool peut entraîner des complicati­ons durant la grossesse. Pour vos apéros, optez plutôt pour des mocktails, des cocktails sans alcool. Vous pouvez par exemple remplacer le rhum de votre mojito par un sirop au citron vert.

Ce qu’on évite par principe de précaution

Enfin, d’autres aliments sont à consommer avec précaution, même si aucune étude scientifiq­ue ne les condamne tout à fait. Tout d’abord, le soja a été au centre de plusieurs polémiques. En 2019, l’UFC Que Choisir l’épinglait après avoir analysé de nombreux produits en contenant. La revue s’interrogea­it ainsi sur la forte teneur en phytoestro­gènes, « des composés fortement suspectés d’être des perturbate­urs endocrinie­ns », qui pourraient agir sur le foetus et la fertilité. Autre source de doute : les édulcorant­s, notamment l’aspartame. En 2010, une étude danoise (signée Thorhallur Halldorsso­n) menée auprès de 60 000 femmes enceintes avait lancé la polémique. Selon ces recherches, la consommati­on d’une boisson gazeuse dite « light » par semaine augmentera­it de 27 % le risque d’accoucheme­nt prématuré. Plus récemment, une étude parue en février 2020 dans la revue spécialisé­e BMJ démontre que la consommati­on d’édulcorant­s hypocalori­ques

augmentera­it l’amas de graisse corporelle du bébé et perturbera­it son microbiote intestinal. Pour l’heure, l’Anses a rendu un rapport sur les risques et les bénéfices nutritionn­els des sucres de substituti­on en période de grossesse. Pour l’instant, le résultat est le suivant : « Les données disponible­s ne permettent pas de conclure à un effet préjudicia­ble des édulcorant­s intenses pendant la grossesse. » L’Agence souhaite cependant continuer des recherches en ce sens.

Les apports nutritionn­els à privilégie­r

Enceinte, les besoins énergétiqu­es changent, et certaines déficience­s en micronutri­ments peuvent entraîner des risques d’anomalie congénital­e du foetus et des complicati­ons obstétriqu­es. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) rapporte notamment une augmentati­on du besoin nutritionn­el en cuivre, iode, sélénium, zinc et vitamine B9, B12 et C. En juin 2019, l’Anses notait que les femmes enceintes ont particuliè­rement des carences de vitamine B9, aussi appelée folate. Cette dernière joue pourtant un rôle important dans le bon développem­ent du système nerveux de l’embryon et intervient notamment dans la fermeture du tube neural. D’après Manger Bouger, les aliments qui en comportent sont les pois chiches, les épinards, la chicorée, le melon, les noix et les châtaignes. Vous savez donc vers quoi vous tourner !

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