Du nouveau du côté des assistant(e)s maternel(le)s !
En mars, le Parlement a adopté un texte visant à améliorer la protection sociale d’1,2 million de salariés, dont les 300 000 assistants maternels de France. Cette loi est portée par Annie Vidal, députée LREM. Elle vise à « sécuriser les droits à la protection sociale des assistants maternels et des salariés de particuliers employeurs », métiers souvent précaires. Le Syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux a indiqué qu’en janvier 2022, ces derniers auront accès à une prime de départ à la retraite volontaire, à des activités sociales et culturelles, et à la médecine du travail. Pour les parents, pas de grands changements. Cependant, la prime de rupture de contrat va être revalorisée, passant de 1/120 à 1/80 du salaire. De plus, les assistant(e)s maternel(le)s ne devront plus justifier de trois mois d’ancienneté pour bénéficier des jours fériés chômés. En outre, « la possible déduction d’absence sur présentation d’un certificat médical au nom de l’enfant » est abaissée à 5 jours, contre 10.