Jamais sans prévenir
Certaines périodes sont plus propices que d’autres à une première séparation. Ainsi, il s’agirait d’éviter le huitième mois, qui coïncide avec la peur de l’étranger, ou la fin de la première année, âge de l’acquisition de la marche. Pour la psychologue Christine Brunet, c’est la façon dont la séparation est préparée et annoncée qui importe. «Il faut éviter les séparations brutales. Plus votre départ est soudain, plus votre enfant le ressentira comme un abandon et se sentira démuni. Surtout si vous disparaissez pour dix jours! Rien à voir avec une séparation de quelques heures par jour. Le passage de relais doit s’effectuer dans un climat de confiance et en présence d’une personne connue.»