Au rayon déodorants

Que l’on soit enceinte ou non, les zones de pilosité sont plus réceptives aux perturbateurs endocriniens, qui pénètrent plus facilement la peau via les bulbes pileux. Un phénomène qui s’intensifie en cas d’humidité. S’épiler pour le limiter? Erreur! Une peau épilée étant une peau irritée, elle est davantage perméable. D’où la nécessité d’être alerte face aux compositions des déodorants.

Pas de logo grossesse en vue ?

Évitez ceux formulés avec de l’aluminium ou de la pierre d’alun (qui n’est autre que de l’aluminium d’origine naturelle;or qui dit naturelle ne dit pas sans risque pour la santé). Dans la même veine, la lécithine de soja fait aussi partie des phytoestrogènes, perturbateurs hormonaux, tant pour la future maman que pour le bébé. Les déos contenant des huiles essentielles sont également à zapper, certaines étant abortives et capables de passer la barrière placentaire. Enfin, oubliez les sprays. La pulvérisation pouvant atteindre le décolleté et le cou, le risque de photosensibilation (déjà plus important enceinte) est réel.

Déodorant Caresse, Daylily Paris, 9,90 €.

Déodorant baume bio sans parfum, Acorelle, 6,95 €.

Déodorant bio Le Délicat, Omum, 8,30 €.