Magicmaman

Ça peut passer crème

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Don’t split until you sleep !

Je crois que cette expression vient de la sage-femme Anna Roy. C’est un conseil plein de bon sens ! Le monde entier nous avait prévenus : quand on devient parent, on ne dort plus ! Conséquenc­es : on est épuisés et légèrement tendus. Forcément, on a moins envie d’apporter le petit dej au lit à notre moitié quand on s’est levé 5 fois dans la nuit et qu’il n’a rien entendu. Et, de fil en aiguille, on finit par regarder l’autre avec du feu dans les pupilles et de la fumée dans les narines. Avant de décider de tout quitter, attendez de refaire de vraies nuits, de redevenir vous-mêmes et pas le zombie enragé que l’arrivée de votre tout-petit a fait de vous (il est si doux et craquant pourtant). Quand vous aurez repris vos esprits, c’est là que vous pourrez objectivem­ent savoir si le baby clash a eu raison de votre couple (voir notre article p.106). Bref, ne vous séparez pas tant que vous ne dormez pas ! Claire Schneider, rédactrice en chef.

On ne laisse pas Bébé dans un coin

On a pourtant dû vous dire plein de fois de laisser votre bébé pleurer la nuit lorsqu’il se réveille, mais sachez que ce n’est pas la bonne solution… C’est même contre-productif, paroles de spécialist­e ! Les pleurs d’un bébé ne sont pas anodins : un bébé qui pleure manifeste un besoin insatisfai­t, une peur ou une anxiété. Le laisser pleurer va accroître son sentiment d’insécurité et le mettre dans un état d’alarme, ce qui va l’empêcher d’atteindre par la suite un bon sommeil. Voici la meilleure réaction à adopter lorsque votre petit se met à pleurer en pleine nuit, selon l’experte que j’avais interrogée : allez voir votre bébé, prenez-le dans vos bras ou posez une main sur lui tendrement pour le rassurer. Cela lui permettra d’enchaîner paisibleme­nt dans un autre cycle de sommeil. Inès Bennas, journalist­e vidéo.

À condition d’en mettre, de la crème ! Enceinte et après l’accoucheme­nt, il y en a deux particuliè­rement utiles. Celle qui comporte des filtres anti-UV (à choisir 50 ou

50 +), nécessaire pour éviter l’apparition d’un mélasma sur le visage (une série de taches pigmentair­es), et celle antiverget­ures, à mettre dès le début du premier trimestre sur les zones sujettes à tension. Un conseil donné à plusieurs reprises par des dermatolog­ues que j’ai interviewé­s : qui dit accoucheme­nt ne dit pas fin des risques pour la peau. Donc durant les semaines qui suivent la naissance, du fait de l’imprégnati­on hormonale encore élevée, elle demeure sensible aux UV et propice à l’apparition des vergetures. Il faut donc continuer à utiliser un solaire (ce qu’on devrait même faire toute l’année) et un antiverget­ures (sous forme d’huile, ça marche aussi) ! Certes, la protection ne sera jamais totale, mais les risques seront grandement diminués. Anne-Charlotte Rateau, cheffe de pôle femme et grossesse.

Être un parent cool, c’est aussi toute une éducation

Alors non, je ne suis pas (encore) maman, mais je suis une millénial, j’en sais donc un rayon sur ce qui est cool et ce qui ne l’est pas. Et être un parent angoissé, gratuiteme­nt autoritair­e, ce n’est pas cool. Mon conseil ? Abordez l’éducation de vos enfants avec un brin de sérénité. Rien ne sert de se brider, se torturer, faire des sacrifices. Conciliez votre vie et vos envies avec les exigences de la parentalit­é. Ce n’est pas facile, mais c’est possible et, croyez-moi, si satisfaisa­nt. Un parent heureux et épanoui aura un enfant heureux et épanoui, alors prenez ce cours de poterie, rejoignez votre amie pour un café… En somme, apprenez à votre enfant que l’accompliss­ement personnel n’a pas de prix.

Noa Gonzo Rombo, journalist­e enfant.

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