COUPE OU FLÛTE ?
Sans hésitation, on choisit la seconde, car elle accompagne parfaitement bien la formation des bulles. La flûte réalise un bon compromis entre la conservation du gaz carbonique dissous en son sein (ce qui prolonge l’effervescence), et l’exhalation des arômes à un rythme suffisant pour qu’ils arrivent au nez. Définitivement à proscrire, la coupe, elle, ne permet pas au vin de retenir correctement son CO2 et dilue son bouquet sur une surface trop importante. Reste qu’une flûte trop étroite peut contrarier la dégustation. C’est pourquoi, au final, on n’appréciera jamais autant un champagne que dans un verre à vin tranquille. À moins d’opter pour le très performant « Grand Champagne », mis au point par le verrier Lehmann Glass avec Philippe Jamesse, chef sommelier du domaine Les Crayères (2 étoiles Michelin), à Reims, dont les courbes, la finesse et la légèreté rendent singulière chaque gorgée du vin des sacres.