Maison Côté Ouest

ESCALE OCÉANE

- PAR Laurence de Calan

À La Baule, la Palmeraie, pension familiale des années 1920 fraîchemen­t rénovée.

DANS LA GAMME D’EXCEPTION DES MAISONS HISTORIQUE­S TRANSFORMÉ­ES PAR LE GROUPE MILLÉSIME EN HÔTELS RAFFINÉS, LA PALMERAIE EST SON FLEURON DU LITTORAL ATLANTIQUE. PENSION DE FAMILLE DANS LES ANNÉES 1920, RÉNOVÉE SELON SON ATMOSPHÈRE DÉBUT DE SIÈCLE, LA VOICI HÔTEL DE VACANCES AU LUXE DISCRET ET À L’EXQUISE ÉLÉGANCE.

Créé en 2014 par Alexandra Patek et Philippe Monnin, le groupe hôtelier Millésime s’est lancé un défi : restaurer de belles demeures, dont certaines classées au titre des Monuments historique­s, leur rendre leur beauté d’origine dans le respect de leur identité, puis les aménager en hôtels haut de gamme, tout en se gardant du moindre luxe ostentatoi­re. « Prendre le temps de savourer notre art de vivre à la française, dans un lieu unique », telle est leur philosophi­e, partagée avec leurs clients dans une dizaine d’hôtels en France, à Arcachon, Bordeaux, Talence, Château Léognan, Reims ou en Dordogne et, depuis un an, au Portugal. Derrière cette belle entreprise, il y a deux femmes, Marie-Christine Mecoën, la décoratric­e antiquaire passionnée d’histoire, et Flora Mikula, ex-seconde d’Alain Passard, qui choisit les chefs et veille sur les cartes des restaurant­s. C’est dans cet esprit d’exigence que La Palmeraie, située dans le quartier des Oiseaux à La Baule, à quelques pas de l’océan, à l’origine une pension de famille des années 1920, a été entièremen­t rénovée. Dans la salle à manger comme dans les neuf chambres et suites lumineuses, tout a été conçu pour la douceur de vivre : teintes pastel inspirées de la nature, matières sensuelles, meubles de rotin, silhouette­s d’élégantes de la Belle Époque… Chaque chambre est un univers : « Les Embruns» raconte la légèreté de la brume marine, « Bain de soleil» et « Aurore», le jaune tendre des vacances insouciant­es et ensoleillé­es, « Marée basse», le vert d’eau des algues et plantes sous-marines, « L’Allée cavalière», toute de cuir, vert kaki et acajou, le monde équestre de La Baule, « La Brière», les étangs et canards des marais proches… Côté cuisine, le restaurant La Volière, et sa divine terrasse, décline produits de la mer et du terroir en partition régionale aux saveurs de saison généreuses, rehaussées par son chef Maxime Bobin. Séjourner à La Palmeraie, c’est être grisé par les parfums des pins et la brise de mer. C’est aussi un peu comme retrouver sa maison de famille, qu’une fée de l’art de vivre aurait sublimée pendant l’hiver.

 ??  ?? 1. 4. 2. 5. 3. 1. Ambiance 1920 du restaurant La Volière ; sièges en rotin Sika Design, lanternes suspendues Eichholtz. 2. Blanc des villas balnéaires début XXe siècle avec leurs palmiers. 3. La salle de bains de la suite « Iode », un rêve couleur d’océan en céramique artisanale. 4. L’une des plus longues plages d’Europe. 5. Sensations de terre et de chaume pour la chambre « La Brière », du nom des marais proches ; suspension­s Tinja, velours et lin couleur terracotta Maison de Vacances.
1. 4. 2. 5. 3. 1. Ambiance 1920 du restaurant La Volière ; sièges en rotin Sika Design, lanternes suspendues Eichholtz. 2. Blanc des villas balnéaires début XXe siècle avec leurs palmiers. 3. La salle de bains de la suite « Iode », un rêve couleur d’océan en céramique artisanale. 4. L’une des plus longues plages d’Europe. 5. Sensations de terre et de chaume pour la chambre « La Brière », du nom des marais proches ; suspension­s Tinja, velours et lin couleur terracotta Maison de Vacances.

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