AU COEUR DE LA COULEUR
Farrow & Ball réconcilie héritage et modernité.
CENT TRENTE- DEUX COLORIS, PAS UN DE PLUS, PAS UN DE MOINS : LA PALETTE DE FARROW & BALL, TRAVAILLÉE DANS LA MANUFACTURE HISTORIQUE DU DORSET, RÉCONCILIE HÉRITAGE ET TENDANCES. QUAND DE NOUVELLES NUANCES FONT LEUR ENTRÉE, DES RÉFÉRENCES ANCIENNES QUITTENT LE CATALOGUE. UN SAVOIR- FAIRE TRADITIONNEL DONT L’HISTOIRE EST RYTHMÉE PAR L’INNOVATION ET LA FABRICATION ÉCORESPONSABLE.
Un bleu terrien qui tire son origine d’une palette de couleurs d’époque Régence, un blanc cassé inspiré des bâtiments scolaires d’autrefois, un rose audacieux qui évoque la fête des couleurs en Inde, un vert moderne qui porte le nom d’une variété de feuilles de thé japonais... Chacune des teintes créées par Farrow and Ball raconte une histoire. Ici, le dosage des pigments est une science qui va bien au-delà de la recherche de la nuance parfaite. Gareth Hayfield, qui dirige le département Recherche & Développement chez Farrow & Ball, précise : « La base de nos peintures contient un degré très élevé de dioxyde de titane. C’est un pigment clé qui donne sa brillance et sa pureté à la peinture, mais qui garantit aussi sa durabilité. Le coût onéreux de cet ingrédient traditionnellement utilisé dans l’industrie, mais généralement en très faible quantité, pourrait nous amener à faire des peintures contenant moins de dioxyde de titane, mais la qualité et l’efficacité du produit final en seraient considérablement altérées. Et ce sont des points sur lesquels nous sommes intransigeants. » Onze autres pigments sont utilisés dans différentes combinaisons pour produire les cent trente-deux couleurs de la gamme. Les tentatives de copie sont réputées pour avoir tourné court, dévoilant vite un certain nombre de défauts. Les pigments spécifiques et les dosages précis sont des secrets précieusement gardés. Néanmoins, la dose élevée de dioxyde de titane et les recettes des couleurs ne suffisent pas à expliquer le caractère si singulier et reconnaissable des couleurs Farrow & Ball. « Nous avons formulé nos peintures pour avoir le rendu le plus mat possible », explique Gareth Hayfield, « ainsi, la surface peinte réfléchira peu la lumière, ce qui donnera à la couleur toute sa richesse et sa profondeur. » Au cours des sept dernières décennies, la petite entreprise d’après-guerre, fondée en 1946 par le chimiste John Farrow et l’ingénieur Richard Ball, est devenue un grand nom de la peinture et des papiers peints traditionnels. Un style inimitable et reconnu dans le monde entier.