Étape N°3
PORNICHET
Les Baulois vous le concèdent en tout anonymat, ils adorent leur ville, mais question dynamisme, c’est à Pornichet que cela se passe ! Et le maire n’y est pas pour rien. « La ville est restée familiale, avec autant d’habitations principales que de résidences secondaires. Aujourd’hui, des familles viennent y habiter à l’année car la région jouit d’une belle santé économique. Les Chantiers de l’Atlantique, Airbus, la raffinerie de Donges, tous les signaux économiques sont au vert à deux pas des métroples de Nantes et Saint-Nazaire. » L’élu Jean-Claude Pelleteur, qui se veut « un facilitateur de la vie au quotidien », a donc réouvert des commerces de bouche en centre-ville – de chics devantures noires qui abritent maraîchers, fromagers, poissonniers –, et fait revenir le bon vieux disque bleu au lieu du stationnement payant. Question « slow tourisme », la cité a quelques longueurs d’avance ; on peut désormais emprunter le chemin des douaniers de Pornichet à Saint-Nazaire, 13 kilomètres qui longent les plages de Bonne-Source et de Sainte-Marguerite ainsi que les superbes villas les bordant. De ce sentier boisé, entre dunes et côtes rocheuses, on profite d’un beau panorama sur les îles des Évens, Baguenaud et de la Pierre Percée. Des pistes cyclables permettent également de découvrir le bocage et l’histoire rurale de Pornichet. Tout au long de l’année, on peut pratiquer divers sports – longe- côte, kite, paddle, voile – et profiter de la thalasso au Château des Tourelles, avec son point de vue unique sur l’océan. Une kyrielle d’activités gratuites sont prévues pour les enfants au moment des vacances. Mais le charme vivifiant de Pornichet, c’est évidemment son art de vivre, des nouvelles adresses de l’avenue du Général de Gaulle – la boutique de déco Face Mer, le fleuriste Christian – aux tables incontournables, La Signature sur la plage et Le Patio, le restaurant de l’hôtel Sud Bretagne, auxquelles on doit ajouter le délicieux Quartier Maître. Pour Christian, « Pornichet est très jeune d’esprit, on peut tout y faire à pied » . Élisabeth Givre, qui installera en mai, et pour la saison estivale, sa galerie nantaise Gaïa dans sa maison du vieux Pornichet, aime les maisons modestes, la mer que l’on entend toujours, même si on ne la voit pas. Pour la galeriste, Pornichet est un lieu « sincère » . Et partout, du centre-ville jusqu’aux plages, les villas anciennes, hier fréquentées par la jet-set artistique, auxquelles l’architecte Pierre Allançon redonne vie en préservant au mieux ce patrimoine.