Maison Côté Ouest

ESPRIT GALERIE

-

« Ars est, pour moi, le plus beau village », s’enthousias­me Marina Ducharme, propriétai­re, aux côtés de son mari architecte, de l’hôtel Le Sénéchal – au minimalism­e chaleureux –et de belles dépendance­s à louer, à l’image de la Villa Victoire, mêlant vieilles pierres, mobilier design et pièces intemporel­les de la brocante Côté Jardin. « On trouve tout à Ars, la campagne et la mer, des vignes et des champs de blé, les plus belles galeries et une population d’estivants lettrés comme le chef d’orchestre Jean- Claude Casadesus ou l’actrice Nicole Garcia.» Selon le brocanteur Jonathan Bonnaud, à la partition éclectique, « les gens viennent à l’île de Ré pour son côté sauvage et naturel, ils veulent des pièces authentiqu­es, uniques, qui signent leur nouvelle résidence ». Françoise et Serge Madec proposent, depuis trente ans, dans leur boutique iconique de brocante Côté Jardin, des pièces brutes, dans un esprit wabi-sabi. « Que voulez-vous, j’aime l’ébréché, s’amuse Françoise. Rien de plus beau qu’une enfilade XVIIIe, dans son grisbleu d’origine, patinée par le temps, à ne surtout pas reprendre ! Si on s’écoutait, on ne ferait d’ailleurs que des caisses et des objets en terre. Nous aimons Ars, c’est le village qui a le caractère le plus artistique, le plus intellectu­el. » Depuis la pandémie, l’île est même devenue un refuge permanent pour beaucoup de familles. Ce que confirme Ines Dufay, à l’origine du nouveau concept store contempora­in de créateurs Le Caïman Pâmé : « Il n’y a plus de place dans les crèches ! » Pour Rémi Massé, le chef du restaurant Chez Rémi, « l’île a la cote car elle a su se préserver de l’urbanisati­on, elle compte peu de maisons avec étage et son président de la communauté de communes,

Léon Gendre, a oeuvré pendant des années pour l’écologie. Ça fait longtemps que nos pistes cyclables servent d’exemples ! » À La Barbue, le coffeeshop de l’adorable Aurélie, on veut avoir le moins d’impact possible sur la planète, tout est chiné, des meubles aux serviettes brodées, les produits sont locaux ou bio et souvent en vrac. Cette ancienne infirmière reconverti­e avec talent dans la pâtisserie raconte comment le Covid a attiré les jeunes sur Ré et surtout créé des activités – un effet positif inattendu ! – comme le photograph­e newyorkais Tom Sauvage dont elle expose le travail, fraîchemen­t arrivé sur l’île ! On s’y régale d’une tarte choco-sarrasin, d’une tarte aux prunes ou au citron meringué. « Ici, les habitants portent une véritable attention à leur environnem­ent, pas de papier par terre !», ajoute-t-elle.

 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France