Expo Picasso-méditerranée
Depuis ce printemps et jusqu’à l’automne 2019, plus de soixante institutions, musées, fondations, galeries, festivals, écoles d’art ont imaginé ensemble une programmation inédite autour de l’oeuvre « obstinément méditerranéenne » du maître catalan. Un inc
Chypre, Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Turquie et bien sûr la France. À l’initiative du musée national Picasso-paris qui en assure le conseil scientifique, le grand projet a donc pris forme ! Collectif et soudé pour déployer une oeuvre qui n’en finit pas de renaître. Et de provoquer des entrechocs solaires : chaque partenaire, autonome dans ce parcours à suivre à grandes enjambées, s’est ainsi vu confier scénographie et catalogue d’expositions (42 au total). D’un pays à l’autre, pour relayer cette manne patrimoniale puisant ses racines en Méditerranée. Picasso y avait ses maisons, ses ateliers, s’y nourrissait de lumière, de multiples inspirations, expérimentant peinture, photo, sculpture, céramique… Sans que jamais, son oeil noir et vif, toujours en éveil, ne se lasse. Alors, il faut se tenir prêt et suivre le calendrier. S’envoler pour Naples, au musée Capodimonte, pour le lever de rideau sur « Picasso-parade » (jusqu’au 10 juillet) qui fête le voyage centenaire entrepris là-bas ; pour Rabat, au musée Mohammed VI, où « Face à Picasso », défilent ses modèles, fil rouge de son iconographie (jusqu’au 31 juillet). Pousser au musée Picasso de Buitrago, au nord de Madrid, pour le retrouver dans l’objectif du photographe Joan Fontcuberta (jusqu’au 31 juillet) ; à Figueres, au musée du Jouet de Catalogne, l’enfance est reine (jusqu’au 2 octobre). Et puis, revenir chez nous, à Perpignan, retrouver « Le Cercle de l’intime » (jusqu’au 5 novembre) dans le musée Hyacinthe Rigaud rénové ou à Caneten-roussillon, pour partager les joies de la mer (jusqu’au 10 septembre) à la galerie des Hospices. En attendant la suite…