CAUSSE TOUJOURS !
Sécos, le causse ? Pas pour la truffe, qui aime le calcaire. Bien sûr, elle se fait rare : 20 tonnes de truffes sauvages contre 800 au XIXE siècle. Les pépés qui entretiennent les sols et les arbres truffiers sont âgés. Chez les Pebeyre, maison de négoce fondée en 1897, Pierre-jean et Babé vous expliqueront que le Lot est éclipsé par la région de Teruel, qui a su développer une trufficulture de qualité. Mais ils vous apprendront à bien choisir votre truffe fraîche, à la canifer, la conserver et en truffer vos plats. Chez eux, tastous, omelette, saucisse, purée : tout y passe ! Puis vous irez voir Monique Valette, à Bach, près de Lalbenque. Monique a grandi dans les jupes de sa grand-mère qui cuisinait dans la cheminée, et lui a enseigné l’art des ris de veau sauce financière et de la poularde demi-deuil. À cette cuisine bourgeoise et truffée, elle associe des plats simples comme le chou farci ou le coutchat, flan salé au potiron. Au nord, le causse près de Rocamadour est la promesse de somptueux paysages et d’exquis fromages. Une nuit chez Hervé et Patricia de C7 Endroit ouvre de nouveaux horizons question récupération. Chez eux, tout est chiné, démonté, remonté en un décor chaleureux, original et affûté comme eux. Le camp de base parfait pour visiter la «Citadelle de la foi », ou celle de Saint-laurent-des-tours, où Jean Lurçat vécut en gentleman-farmer entre poulailler, verger et atelier !