BAR À ROSÉ
ANTIDOTE À L’HIVER, INCANTATION À L’ÉTÉ. À NICE, LE BAR À ROSÉ, R ! VOIT LA VIE DU BON CÔTÉ. EXCLUSIVEMENT FRAIS, SES BONS ROSÉS À LA CARTE S’ÉTIRENT EN HIVER SOUS LA PERGOLA.
À Nice, le bar à rosé, R ! voit la vie en rose.
Seul mot d’ordre : « Sous la tonnelle toute l’année ! » Dans un ancien garage du port de Nice : volets cabanés, canisses, lumières d’été. Ici, la curiosité est un sain défaut. La robe grise, rose vif, safranée ou tuilée des vins rosés invite à questionner les terroirs… à évoquer le temps des vacances. On se retrouve sur les tabourets paillés en fin de journée, entre amis et plus, si affinités. Autour d’excellents vins du Var, d’un Clos Beylesse de l’abbaye du Thoronet, reconnaissable entre tous à son élégante bouteille bleue ; d’un Château Hermitage Saint-martin ou d’une « cuvée fantastique » Château Sainte Marguerite de la famille Fayard, d’un Clos Canarelli où la nature corse balayée par les vents s’exprime librement. Imaginé par Thomas Tréhin, porté par une bande de copains et fruit d’une rencontre avec le décorateur Nicolas Bianco, R ! est avant tout la création d’une ambiance. Une idée simple de partage dans un décor saturé de soleil. « Rentrons à l’extérieur » dit Nicolas Bianco. Des jeux d’ombres illuminent la table, avec des cigales en embuscade et d’excellentes tapas du comté de Nice à grignoter comme à la plage. Une envie de vacances? La carte tend les bras. Des bras amples et satinés, soyeux et veloutés pour un juste retour en grâce du rosé, le vin le plus ancien de l’histoire. À la fin du XVIIE siècle lorsqu’il devient vermeil, puis rouge, le rosé tombe en désuétude. Aujourd’hui, dépassée l’idée des vins de soif, l’engouement est réel pour ces vins rosés vifs et fruités, désaltérants et partageurs. Les vignerons les travaillent avec finesse et précision. Ils veillent à obtenir un rosé pâle sans y laisser son bouquet ou bien à développer un rosé plus tannique sans risquer de perdre sa légèreté. Robe pâle ou plus soutenue, tous les rosés sont dans la nature et méritent bien que l’on s’attarde sur un concept gourmet qui n’a rien d’abstrait. Goûter est la seule excuse pour apprendre à savourer l’aventure rituelle qui chemine de caves en châteaux à l’heure de l’apéro. En attendant l’ouverture des bars à rosé de Londres et Singapour, Cheers à la niçoise, au nom du Sud et de l’amitié!