SANTA BARBARA, LES MYSTÈRES DE L’OUEST
Méditerranéenne d’origine mais d’inspiration 100 % californienne, Santa Barbara assument ses contrastes.
Santa Barbara : des femmes avec de beaux cheveux, de gros bijoux et des vies sentimentales compliquées ? Si la série télévisée éponyme des années 1980 – dont on peut se dispenser – a placé la ville sur la carte de Californie, tout y reste à découvrir, et la surprise est de taille quand la route US 101 vous dépose au coeur d’un décor naturel à couper le souffle. Entre un Pacifique frangé de palmiers dégingandés et les montagnes bleutées de Santa Ynez, imaginez un jardin d’éden, dont l’influence espagnole héritée du XVIIIE siècle a dicté, dans les années folles, une identité architecturale originale, faisant de Santa Barbara une ville d’amérique pas comme les autres, aussi méditerranéenne que californienne. Depuis Los Angeles, qui n’est qu’à deux heures de route à l’est, on vient ici aussi bien par la Highway 1 qu’en bus. Ou en train : il faut voir le Pacific Surfliner d’amtrak, qui longe la magnifique côte de San Diego à San Francisco, faire son entrée en ville, tous feux allumés et avertisseurs sonores à pleine puissance. Les passagers descendent dans une petite gare, inchangée depuis les années 1930 et idéalement située à deux rues du front de mer et de la Funk Zone. Cet ancien quartier d’ateliers et d’entrepôts, le long de la voie ferrée, réunit aujourd’hui une foule de galeries, cantines chics ou rustiques, microbrasseries, mais aussi de wine bars où l’on découvre les crus de Santa Ynez Valley, Santa Rita Hills, Los Olivos District ou Happy Canyon. À la fois arty, funky, épicurienne et trendy : Santa Barbara réunit le meilleur de la Californie.