Côté lieux d’art
MONTPELLIER AIME LA CULTURE. NON CONTENTE D’INVITER LES PLUS GRANDS ARCHITECTES À BÂTIR LE FUTUR SUR SON TERRITOIRE, D’OUVRIR SES MURS AU TALENT DES GRAFFEURS, LA VILLE JOUE AUSSI LA CARTE MUSÉALE. APRÈS LE MUSÉE FABRE QUI POSSÈDE L’UNE DES PLUS BELLES COLLECTIONS DE BEAUX-ARTS EN EUROPE ET L’OUVERTURE D’UN MUSÉE DES ARTS BRUT ET SINGULIER, L’INAUGURATION DU CENTRE D’ART CONTEMPORAIN, QUI REGROUPERA CET ÉTÉ PLUSIEURS ENTITÉS SOUS L’APPELLATION MOCO, EST TRÈS ATTENDUE. PÔLE CONTEMPORAIN
Cette année sera celle de l’art contemporain à Montpellier ! En juin 2019, au sein de l’hôtel de Montcalm en plein centre-ville, ouvrira un nouveau centre d’art contemporain qui, en symbiose avec celui de La Panacée et l’école des beaux-arts, donnera naissance à une entité nommée Moco. Une structure multisite inédite, sous la présidence de la styliste Vanessa Bruno et la direction de Nicolas Bourriaud (critique d’art, cofondateur du Palais de Tokyo et ancien directeur des Beaux-arts de Paris), qui promet une programmation de qualité puisée dans les collections du monde entier. En attendant de la dévoiler, le Moco investira l’espace public de Montpellier l’été prochain avec « 100 artistes dans la ville. ZAT 2019 », comme un avant-goût de la révolution contemporaine en marche.
LE MOCO
Pôle d’art contemporain avec La Panacée et son café, l’école supérieure des beaux-arts et le futur hôtel de Montcalm.
CI-CONTRE
1,2. En attendant l’ouverture d’un deuxième lieu en juin à l’hôtel de Montcalm, le centre d’art La Panacée, appartenant à l’entité Moco (Montpellier Contemporain), expose
«Traversée Chronotopique» d’haegue Yang et « La Verticale » d’erik Dietman. 3. À l’entrée de La Panacée, 24 lignes, l’installation par 1024 architecture qui surplombe le café.