Tout ce qui brille !
ON L’A VU AVEC LA SAGA SANT VICENS, IL SUFFIT PARFOIS D’UN SAVOIR-FAIRE TRADITIONNEL REHAUSSÉ AVEC TALENT POUR QUE PERPIGNAN ET LE PAYS CATALAN PARTENT À LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE. C’EST LA BELLE AVENTURE QUE VIVENT AUSSI DEPUIS TRENTE ANS HENRI ET FRANÇO
PLEIN SOLEIL
Françoise et Henri Quinta ont beaucoup fait pour l’art de vivre catalan depuis ce jour de 1993 où ils ont sauvé la dernière manufacture de toile de Saint-laurent-decerdans, un village du Vallespir qui comptait, au début du XXE siècle, mille ouvriers et quinze manufactures de vigatanes, les espadrilles catalanes. Aujourd’hui, leurs vieux métiers tissent en grandes largeurs les toiles pour l’ameublement et le linge de maison, qu’henri réinvente à l’infini à partir d’une palette de 35 coloris. De belles histoires à rayures qui font le show aux terrasses du Farenheit 7 à Val Thorens ou du Mama Shelter de Los Angeles, en passant par New York, Osaka ou Santiago.
LES TOILES DU SOLEIL
La boutique réunit la gamme de l’enseigne, un atelier de confection et des objets déco soigneusement mis en scène.
GEMME J’ADORE
Une taille particulière, dite « rose », des chatons faits main en or 18 carats, clos sur le grenat, et un paillon placé sous la pierre pour renvoyer la lumière. C’est un bijou saisissant qui fut distingué à l’exposition universelle de 1900, et dont la fabrication s’étendit à tout le département. Aujourd’hui, treize artisans perpétuent ces techniques, homologuées par l’indication géographique protégée (IGP), mais plus enseignées dans les écoles de bijouterie françaises. Certains, comme Maxime CreuzetRomeu, militent pour plus de modernité. Pourquoi pas des folies comme la bague « Mouche cosmique » offerte à Gala lors du « voyage triomphal » de Dalí à Perpignan ?
MAXIME CREUZET-ROMEU
L’artisan travaille dans l’atelier de son père, et raconte les outils dédiés au grenat et ses créations, dont le collier de Naomi Campbell.