Maison Côté Sud

ESPRIT CABANE

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PAGE DE GAUCHE

1, 2, 4. Dans la cabane du restaurant du Village, traversée par la lumière, les murs revêtus de bois peint en blanc accueillen­t un accrochage composé de pages de magazines, de photos anciennes, esprit Riviera. Tables en marbre, banquettes « Ma Cocotte », d’après un dessin de Philippe Starck, recouverte­s de tissu à fleurs, Pierre Frey, et chaises en bois blanc invitent à une pause fraîcheur.

3. Sur une table « Meadow » en bronze, Arteriors, un café accompagné de céréales et de graines de courge, d’un cake et de miel, servis sur une planche en bois d’olivier, Dubosq et Fils. Galet en terre cuite gravé au nom de l’hôtel, Poterie Ravel.

PAGE DE DROITE

Devant la cabane du restaurant du Village, une table sur mesure en marbre du Portugal pele de tigre, pied en Inox chromé, Dacheville-nicol, et deux fauteuils en osier tressé. Les murs extérieurs sont en lattes de pin. Bouquets d’épis de blé séchés suspendus. Appliques « Lønstrup Wall », Nordlux.

Le projet tient de l’expérience. « Un projet de conviction, souligne Lucie Weill, dans la continuité d’esprit de RMC ou BFM. » Concevoir une offre qui n’existe pas dans le paysage médiatique ou hôtelier, telle fut l’intention de son père Alain Weill. L’expérience embrasse, en un même concept, bien-être, sport, nature, saveurs, bienveilla­nce… Un savant alliage qui constitue la trame de Lily of the Valley, un 5 étoiles ouvert toute l’année, qui propose une approche à 360°: 38 chambres et 6 suites avec terrasse et vue sur mer, deux restaurant­s, deux piscines, un espace dédié au bien-être avec sa salle de sport et son spa, ouvrant le champ de tous les possibles. Enfouie au coeur de la nature, la parenthèse se savoure été comme hiver. Les voyageurs s’y ressourcen­t pleinement dans un environnem­ent d’exception. D’un côté, la Méditerran­ée et le ciel qui décline toute sa palette, du bleu azur au rose empourpré ; de l’autre, les collines verdoyante­s d’une végétation qui alterne pins parasols, garrigue et autres essences odorantes. De La Croix-valmer à Sainttrope­z, le paysage est protégé par le domaine du Cap Lardier. Pour mieux disparaîtr­e depuis la mer, l’endroit a été entièremen­t imaginé par Philippe Starck autour d’une architectu­re vernaculai­re et organique, composée de petites maisons orchestrée­s en village. La lumière, les couleurs, la végétation font naturellem­ent le lien entre intérieur et extérieur. S’agissant des matériaux, l’hôtel a été essentiell­ement traité en béton de site (teint avec la terre locale) hydrogommé. Mais Starck a également beaucoup utilisé le jatoba et le mélèze pour le traitement des sols et des plafonds. Les salles de bains sont en marbre du Portugal dit pele de tigre (un marbre très veiné qui reproduit le pelage du tigre blanc).

Le cuir naturel, lui, vivra sa vie avec l’hôtel. Sur un dessin du designer, les moquettes ont été confection­nées en Écosse. Matériaux bruts, matières et tonalités naturelles, l’esprit des lieux est à l’authentici­té. L’humeur est à l’image de la belle humanité du directeur de l’hôtel, Stéphane Personeni. Côté table, Le Vista, restaurant principal, est grand ouvert sur la nature, avec vue sur la mer et les îles. L’oeil de l’ami Starck s’est aussi posé sur le décor. Mobilier sur mesure, pièces signatures et objets choisis par ses soins, comme les tabourets du restaurant, les fauteuils en châtaigner des terrasses faits à la main au cap Ferret, les coussins dessinés par Ara Starck pour Pansu. Tout comme la collection d’objets éclectique­s sourcés dans la région et donnant le ton : coupes en bois d’olivier de l’atelier Dubosq et Fils, céramiques de Vallauris, flacons en verre de Biot, poteries de la maison Ravel… En cuisine, Vincent Maillard sublime les produits de saison d’ici. Le chef, qui a fait ses classes chez Guy Savoy, Alain Ducasse et Francis Chaveau, s’attache à mettre en valeur terroirs et producteur­s locaux, autour d’une démarche en circuit court, pour ne pas dire direct, avec les maraîchers, pêcheurs, éleveurs. En contrebas, le restaurant du Village, élégante cabane qui jouxte le centre de bienêtre, mise sur une carte essentiell­ement végétarien­ne et végétalien­ne. Toujours orchestrée par le chef, et en collaborat­ion avec une diététicie­nne et un naturopath­e, elle accompagne la démarche hédoniste du lieu. Juste à côté, le Village bien-être, dédié à la santé et au sport, est guidé par l’énergie de Diane Bernardin. Ce lieu est la promesse d’une parenthèse hautement ressourçan­te, qui se prolongera bientôt d’une plage avec un centre nautique et de nouvelles suites, toujours signés Starck.

PAGE DE GAUCHE

Dans le lobby, encastré dans un mur de briques et rondins, un poêle en fonte et émail est posé sur un socle de briquettes. Appliques «Romeo», design Starck, Flos.

PAGE DE DROITE

1. Dans la suite 27, conçue comme un loft avec terrasse, la salle de bains est habillée de marbre du Portugal

pele de tigre. Meuble de toilette sur mesure, en marbre et pieds en chêne massif. Fauteuil traditionn­el mexicain. Pouf, chiné.

2. Banquette « Ma Cocotte », dessinée par Philippe Starck, revêtue de cuir naturel. Table en pierre blanche du Vietnam, pied en bronze, Dacheville­nicol. Tabouret « Solvay » design Jean Prouvé, Vitra.

3. Moquette tissée à la main en Écosse d’après un dessin de Philippe Starck.

4. Dans la suite 27, sol et plafond en jatoba. Mur en béton inspiré du travail de l’architecte Tadao Ando. En partie haute, niches accueillan­t bibelots chinés dans la région et livres choisis par Philippe Starck.

Pour ses fruits et légumes de saison, le maraîcher qui fournit l’hôtel, Yann Ménard, Jardin de la Piboule, à Cogolin. Pour ses céramiques, dont certaines ont été réalisées sur mesure pour l’hôtel, et notamment les pots numérotés des chambres, l’atelier Buffile, à Aix-en-provence. Pour leurs verres à eau et les carafes à huile d’olive, La Verrerie de Biot, entre Valbonne et Juan-les-pins. Pour limiter l’impact carbone, l’eau « 808 », à Aix-en-provence. Pour son huile d’olive et son accompagne­ment dans l’élaboratio­n de la recette Lily of the Valley, une huile d’olives jeunes, aromatisée à la marjolaine, à la bergamote et au fenouil, le Moulin du Haut-jasson, à La Londe-les-maures.

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