Maison Côté Sud

PHOTOGRAPH­E AU VERT

- PAR Marie-hélène Balivet PHOTOS Pierrick Verny

Hans Silvester, dans sa maison du Luberon, prépare ses voyages vers des contrées lointaines.

Globe-trotter impénitent, le photograph­e Hans Silvester a fait de la Provence son port d’attache. Amoureux de la Terre et du vivant, cet écologiste avant l’heure a consacré sa vie à témoigner de la somptueuse fragilité de notre planète. C’est de sa maison du Luberon, arche protectric­e et inspirante, qu’il prépare ses grands départs vers des continents reculés.

TERRE D’ÉLECTION PAGE DE GAUCHE

Né en Allemagne, Hans Silvester a jeté l’ancre au coeur du Luberon. C’est dans un hameau enfoui dans la verdure qu’il abrite ses escales et mûrit ses projets.

PAGE DE DROITE

La récolte d’une vie: depuis les années 1960, le photograph­e recense les épouvantai­ls partout sur la planète. Des images réunies dans son dernier livre, Épouvantai­ls, un art éphémère (éd. de La Martinière, 2020).

PAGE DE GAUCHE

Habité par la passion du vivant, Hans Silvester a consacré de nombreux livres aux animaux. Dans le pigeonnier attenant à sa maison, il élève des poules et ces ramiers blancs qu’il aime photograph­ier.

PAGE DE DROITE

1. L’éclosion des poussins, un moment privilégié.

2. Un épouvantai­l dans un champ de maïs, en ex-yougoslavi­e. Fasciné par la fantaisie de ces figures populaires, le photograph­e a capté en images les ultimes manifestat­ions de cet art spontané.

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 ??  ?? 3. Depuis 2002, Hans Silvester photograph­ie les peintures corporelle­s des Surmas, en Éthiopie. Ces parures sont dessinées sur les corps avec des pigments minéraux.
4. Épouvantai­l traditionn­el au Japon.
3. Depuis 2002, Hans Silvester photograph­ie les peintures corporelle­s des Surmas, en Éthiopie. Ces parures sont dessinées sur les corps avec des pigments minéraux. 4. Épouvantai­l traditionn­el au Japon.

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