PHOTOGRAPHE AU VERT
Hans Silvester, dans sa maison du Luberon, prépare ses voyages vers des contrées lointaines.
Globe-trotter impénitent, le photographe Hans Silvester a fait de la Provence son port d’attache. Amoureux de la Terre et du vivant, cet écologiste avant l’heure a consacré sa vie à témoigner de la somptueuse fragilité de notre planète. C’est de sa maison du Luberon, arche protectrice et inspirante, qu’il prépare ses grands départs vers des continents reculés.
TERRE D’ÉLECTION PAGE DE GAUCHE
Né en Allemagne, Hans Silvester a jeté l’ancre au coeur du Luberon. C’est dans un hameau enfoui dans la verdure qu’il abrite ses escales et mûrit ses projets.
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La récolte d’une vie: depuis les années 1960, le photographe recense les épouvantails partout sur la planète. Des images réunies dans son dernier livre, Épouvantails, un art éphémère (éd. de La Martinière, 2020).
PAGE DE GAUCHE
Habité par la passion du vivant, Hans Silvester a consacré de nombreux livres aux animaux. Dans le pigeonnier attenant à sa maison, il élève des poules et ces ramiers blancs qu’il aime photographier.
PAGE DE DROITE
1. L’éclosion des poussins, un moment privilégié.
2. Un épouvantail dans un champ de maïs, en ex-yougoslavie. Fasciné par la fantaisie de ces figures populaires, le photographe a capté en images les ultimes manifestations de cet art spontané.