FANTAISIE ORIENTALISTE
Rencontre d’époques, de cultures et de styles. Au pied du massif des Maures, l’architecte d’intérieur et décorateur Frédéric Méchiche cultive le mystère d’un voyage immobile dans une ancienne folie du XIXE. Au coeur du Var, les arches et les coupoles de c
PAGE DE GAUCHE
Construite en 1894 dans l’esprit des pavillons de plaisance par un architecte français, la villégiature est soulignée par deux tilleuls plantés à l’époque de part et d’autre de l’entrée. Aujourd’hui, ces arbres centenaires encadrent en symétrie la façade, qui semble émerger tel un mirage dans la nature. Une coupole vient coiffer le volume en cube, selon le principe de construction des «marabouts».
PAGE DE DROITE
Les arches du jardin d’hiver s’ouvrent sur un salon extérieur. Nichés dans une nature luxuriante, mêlant différentes essences, des banquettes et fauteuils en rotin années 1950 autour de plateaux anciens chinés sont abrités sous une toile de bâche à rayures. Deux panneaux ornés de carreaux tunisiens du XVIIIE siècle accompagnent le décor orientaliste.
JARDIN D’HIVER
Le salon fusionne avec l’extérieur par un sol en continu de carreaux de ciment. Les arches sont ponctuées de portes-fenêtres, équipées d’huisseries à sections fines, en métal peint. La couleur verte des murs intérieurs prolonge la fraîcheur végétale. Fauteuils pliants Napoléon III et assises en rotin, table avec plateau en faux marbre. L’ensemble chiné s’associe à une collection de peintures orientalistes XIXE. Kilim bessarabien.
JEU D’OUVERTURES
PAGE DE GAUCHE
Dans le jardin d’hiver, des arches de tailles différentes multiplient les impressions de perspectives. Sous une série de peintures orientalistes XIXE, l’assise de la chaise Napoléon III en bois doré est recouverte d’un tissu spécialement tissé au Maroc. À gauche, un guéridon haut-syrien incrusté de nacre.
PAGE DE DROITE
Détail de fragments de céramique persane, époque safavide, du XVIIE. La teinte des murs a été créée sur mesure par le décorateur.