Maison Côté Sud

COULEURS LOCALES

- PAR Cécile Vaiarelli

L’album de recettes méditerran­éennes emprunte la route du sud pour vivre à l’heure niçoise.

ENTRE GUIDE ETHNIQUE ET ALBUM DE RECETTES MÉDITERRAN­ÉENNES TYPIQUES ET GÉNÉREUSES, BIEN MANGER BIEN VIVRE

AVEC LES NIÇOIS EMPRUNTE LA ROUTE DU SUD POUR VIVRE À L’HEURE NIÇOISE. OUTRE LES CULTISSIME­S PAN BAGNAT, PISSALADIÈ­RE ET PISTOU, C’EST TOUTE LA CÔTE D’AZUR QUI S’OFFRE AU PLAISIR D’UN INSTANTANÉ DE SOLEIL.

Le Sud c’est mieux! Qui oserait dire le contraire, attablé au restaurant Les Niçois qui décline à Paris tout ce que le comté de Nice tient de promesses de fraîcheur et de bon esprit. Ripaille, famille, partie de pétanque sont ritualisée­s autour d’une table partageuse, où les vins rosés portent leurs plus belles robes. C’est à la source des marchés ensoleillé­s et des matins sur la baie des Anges, qu’olivier Chini et Luc Sananes concoctent leurs recettes du pays. Plus qu’une devise couleur locale, Bien manger, bien vivre avec les Niçois devient un livre. Jaune citron, saturé d’anecdotes et de recettes gourmandes, il affirme une identité et des spécialité­s, un bien vivre en plein air comme à la maison, mais aussi des envies de cueillir du bon temps à l’hôtel Amour ou à Saint-paul-de-vence. En guise de bienvenue, le guide est une invitation à «saisir d’un coup d’oeil la ville qui a fasciné la reine Victoria, le tsar de Russie, Elton John et

Marc Chagall». Autour d’une conception graphique colorée se dessine un tour de la Côte d’azur en quatreving­t-neuf recettes. L’entrée en matière ressemble déjà à une mise en bouche. Ensuite, il n’y a plus qu’à aller au marché, apprivoise­r les étals, sourcer le produit de saison, appeler les amis. Autour d’aubergines panées, de tomates provençale­s, d’encornets farcis, d’une soupe à la tomate ou d’un poulpe croustilla­nt, la table niçoise est une cuisine de pays sincère et authentiqu­e, toujours prompte à accommoder les restes. Plaisir simple et immédiat, le filet d’huile d’olive sur une salade niçoise, le pan bagnat à la plage, la pissaladiè­re ou le cornet de frites de socca. L’énoncé des recettes est clair, le style direct est une autre spécialité maison. Le passé de la ville, son histoire, affleure sa cuisine. C’est bien cet héritage, que Luc et Olivier véhiculent comme un patrimoine du bien manger et de la conviviali­té.

 ??  ?? 1. 2. 3. 4. 1. Farandole de légumes d’été : le secret d’une ratatouill­e où chaque légume est cuit séparément. 2. Les Niçois ce sont eux. Olivier Chini et Luc Sananes, à Saint-paul-de-vence, à l’heure de la sacro-sainte pétanque et d’un verre de rosé sous les platanes. 3. Recette des bravas douces. Inspirées des patatas bravas espagnoles, avec une pointe d’accent niçois et relevées d’un soupçon de mayonnaise au piment d’espelette. 4. L’indétrônab­le pan bagnat de Jean-paul le pêcheur.
1. 2. 3. 4. 1. Farandole de légumes d’été : le secret d’une ratatouill­e où chaque légume est cuit séparément. 2. Les Niçois ce sont eux. Olivier Chini et Luc Sananes, à Saint-paul-de-vence, à l’heure de la sacro-sainte pétanque et d’un verre de rosé sous les platanes. 3. Recette des bravas douces. Inspirées des patatas bravas espagnoles, avec une pointe d’accent niçois et relevées d’un soupçon de mayonnaise au piment d’espelette. 4. L’indétrônab­le pan bagnat de Jean-paul le pêcheur.

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