Maison Creative

Bienvenue chez Béa. La papesse du zéro déchet

Béa Johnson, française originaire d’Avignon, a choisi de vivre aux États-Unis en adoptant un style de vie «radical»! Une aventure extraordin­aire qu’elle mène depuis plusieurs années. Zoom sur une femme à part qui a beaucoup à nous apprendre.

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Béa Johnson, la papesse minimalist­e

DU ZÉRO DÉCHET

Béa Johnson, auteur du best-seller Zéro déchet et créatrice du mouvement Zero Waste Home lancé à San Francisco en 2008, multiplie les conférence­s dans le monde pour nous sensibilis­er à son mode de vie. Le concept : retrouver une simplicité au quotidien afin d’écarter les achats et les objets inutiles, pour non seulement éliminer les déchets mais surtout accéder à une vie plus belle ! Une jolie manière de s’engager pour changer le monde mais aussi sa vie. Son mantra: « Refuser, réduire, réutiliser, composter, recycler », dire non aux objets à usage unique, se séparer de tous les inutiles, remplacer les nombreux flacons et nettoyants ménagers par un produit de base, comme le savon de Marseille ou le vinaigre blanc. L’idée étant qu’en se séparant de ces quantités d’objets qui encombrent nos intérieurs et notre esprit, on dégage plus de temps, d’argent et d’énergie pour ce qui compte vraiment: les expérience­s, les relations humaines… Comme le dit Béa, « une vie basée sur l’être et non l’avoir ».

 ??  ?? Cette Américaine d’origine française est arrivée aux États-Unis en tant que fille au pair. Elle y a rencontré son mari et n’est plus repartie. Après avoir vécu des années dans l’hyper-consommati­on, elle décide de tout vendre, de donner tout ce dont elle n’a pas l’usage, et d’entamer une nouvelle vie…
Cette Américaine d’origine française est arrivée aux États-Unis en tant que fille au pair. Elle y a rencontré son mari et n’est plus repartie. Après avoir vécu des années dans l’hyper-consommati­on, elle décide de tout vendre, de donner tout ce dont elle n’a pas l’usage, et d’entamer une nouvelle vie…
 ??  ?? Béa Johnson vivait le rêve américain : une grande maison, deux voitures, etc. Mais elle choisit de déménager et de se lancer dans un mode de vie sans déchet. Installée à Mill Valley (banlieue chic de San Francisco), dans une maison deux fois plus petite, la famille Johnson retrouve l’esprit «village» à l’européenne au milieu des immenses séquoias.
Béa Johnson vivait le rêve américain : une grande maison, deux voitures, etc. Mais elle choisit de déménager et de se lancer dans un mode de vie sans déchet. Installée à Mill Valley (banlieue chic de San Francisco), dans une maison deux fois plus petite, la famille Johnson retrouve l’esprit «village» à l’européenne au milieu des immenses séquoias.
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 ??  ?? Dans les placards de la cuisine, pas de boîtes en plastique mais des bocaux en verre, dans lesquels sont entreposée­s les denrées alimentair­es. Béa ne s’approvisio­nne que dans les magasins où elle peut acheter des produits en vrac.
Dans les placards de la cuisine, pas de boîtes en plastique mais des bocaux en verre, dans lesquels sont entreposée­s les denrées alimentair­es. Béa ne s’approvisio­nne que dans les magasins où elle peut acheter des produits en vrac.
 ??  ?? Elle conserve aussi le fromage, la viande, la charcuteri­e, le poisson… dans des bocaux ; fabrique sa moutarde, ses yogourts, sa sauce piquante.
Elle conserve aussi le fromage, la viande, la charcuteri­e, le poisson… dans des bocaux ; fabrique sa moutarde, ses yogourts, sa sauce piquante.
 ??  ?? Les déchets annuels de la famille tiennent dans un bocal de 1 litre. On y trouve des sparadraps, des étiquettes de fruits, etc.
Les déchets annuels de la famille tiennent dans un bocal de 1 litre. On y trouve des sparadraps, des étiquettes de fruits, etc.

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