Retour vers le futur
Grand écart entre la fin du XIXe siècle et le style indus’, cette maison
d’époque connaît une seconde vie grâce à une verrière qui double sa surface au sol. Là se tient la cuisine, ultra-moderne mais
chaleureuse, devenue le nouveau lieu de vie de l’habitation.
Tons miel et noir, chêne clair et métal, pour une ambiance
très chic.
Un bureau chiné apporte le ton
chaud du bois. Le bleu dense des murs fait ressortir le plafond
à caissons.
Spectaculaire par ses volumes, ses balcons en fer forgé sculptés de fleurs et son impressionnante charpente, cette maison construite à la fin du XIXe siècle garde les traces de son histoire. En effet, son propriétaire, marié à une femme d’origine indienne, l’a réinterprétée avec les codes de l’époque associés à la culture de son épouse, d’où ce mélange d’Art nouveau et de portes sculptées de cornes, de plafond à caissons peint et marqueté. Entièrement redécorée et agrandie il y a une quinzaine d’années, elle a été ouverte sur le jardin: l’architecte Éric Hamoniau a imaginé une verrière dans un esprit Eiffel, comme une rotonde, à l’image de ce qui se faisait à l’époque dans les hôtels particuliers et les grands restaurants. L’autre belle idée a été de garder intacte la façade de brique et d’en faire un élément de décor dans la verrière. C’est là qu’est installée la cuisine, ultra-simple, en bois et métal noir comme les montants de la structure. Et dans toute la maison, à tous les étages, des fenêtres très larges font partout entrer la lumière, peut-être pour rappeler l’intensité lumineuse de l’Inde…
Sous l’incroyable charpente, une chambre lumineuse. Les rideaux noirs et les poutres grises mettent en avant l’architecture.