L’âme du lieu
La blancheur immaculée de l’enveloppe s’anime au contact de touches colorées : petites pointes de jaune, de rouge et de vert qui réchauffent l’atmosphère.
Aux courbes épurées de l’arche répondent les formes arrondies d’ampoules à filament.
À la manière des petits espaces japonais, la maison se scinde en zones denses, dont chaque recoin est optimisé, et en espaces laissés au contraire totalement libres.
Julien Hubert, architecte associé de l’agence VGH Company, aime à raconter que la première fois qu’il a visité la maison c’était en plein août et la pénombre y régnait. La lumière électrique y était indispensable à toute heure du jour et de l’année. Les pièces situées au fond de ces profondeurs ne voyaient jamais les rayons du soleil. La suppression des cloisons intérieures a constitué le début de la solution. La mise en place, ensuite, d’une façade intégralement vitrée au rez-dechaussée aurait pu en être la fin. Julien Hubert ne s’est pas contenté de ces mesures classiques.
Au-dessus de la cuisine, il a introduit une verrière dans la toiture et des trémies dans les deux planchers situés en dessous, pour permettre au soleil de baigner l’habitation dans ses moindres recoins. Supprimer de la place pour gagner de la lumière pouvait paraître un pari audacieux dans cette petite surface de 75 m2, mais c’est un pari gagné, que l’architecte a su par ailleurs compenser par ses aménagements intérieurs!
À l’étage, l’escalier ouvre sur une antichambre, véritable espace de transition entre la chambre parentale et le reste de la maison, doté de rangements.