ELLE PEINT À L’ÉMOTION
Timide et mystérieuse, Geneviève Coisset-vayssière ne se livre pas facilement. « Je n’ai pas l’habitude de parler de moi » nous confie-t-elle. Sa réserve est touchante et reflète une certaine humilité. Une émotion visible à travers ses toiles. Cette ancienne infirmière a toujours peint. Autodidacte, elle s’est initiée à l’aquarelle. « J’ai fréquenté plusieurs ateliers de peinture. Je me suis essayé au figuratif puis au fil des années, j’ai de plus en plus épuré les formes pour arriver à l’abstraction aujourd’hui » raconte-t-elle.
Originaire du bassin d’arcachon, Geneviève Coisset-vayssière est une artiste discrète qui s’est tournée vers l’abstrait. Elle peint par série. De l’afrique à la gente féminine en passant par les paysages océaniques, son oeuvre est grande et permet à chacun de laisser
libre court à son imagination.
Originaire du bassin d’arcachon, la peintre s’inspire des paysages océaniques qui subliment sa région. Elle aime par-dessus tout l’empreinte de la mer sur le sable. « Je m’imagine des personnages. » La peintre use et abuse des couleurs de terre. Le jaune, l’orange ou encore le rouge sont très présentes dans ses oeuvres. Chacun aura une vision singulière et personnelle des toiles. Avec Geneviève, rien n’est figé et pas question d’imposer sa vision et une définition précise de la toile. Chacun trouvera la sienne. Des séries variées
L’artiste travaille par thème et aime entreprendre des séries. A la suite d’un voyage humanitaire, elle a décidé de peindre l’afrique et surtout le Mali. « La nature et le travail des femmes m’ont beaucoup émue. Je devais exprimer mon ressenti. » La femme est un de ses thèmes de prédilection. Sa nouvelle série met en lumière le corps féminin. Mais pour autant, elle ne souhaite pas être qualifiée d’artiste engagée.
Son travail est singulier. Elle travaille avec une peinture fortement diluée sur une toile qu’elle a préalablement structurée. Le mariage entre cette peinture en pleine liberté et la matière lui donne parfois l’impression qu’elle n’est plus maître du jeu. Elle retrouve ainsi ce monde magique de l’imprévu, qui au gré du relief, laisse apparaître des formes qu’elle se réapproprie, les réinterprète à mesure de l’avancée de son travail, l’imagination faisant le reste... Toujours avide de renouveau elle n’hésite pas à mélanger les techniques et à expérimenter de nouvelles textures pour enrichir son travail.