Maison et Jardin Magazine

Rendez-vous avec le Vieux Paris

Froufrou, On y mange, on y discute, on y fait la fête

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Au coeur du Théâtre Edouard VII, Froufrou voit défiler les artistes, les spectateur­s, et les habitués du quartier tout au long de la journée. Les plus fêtards s’y rendent pour un dernier verre au bar façon « Speakeasy », tandis que les plus gourmands – avides de nouveautés et de partage – viennent y découvrir la cuisine de Juan Arbelaez. Le tout sublimé par la déco du créateur Alexis Mabille.

Un chef inventif & généreux

Il est jeune, talentueux, un brin fêtard et de surcroît sympathiqu­e. Impossible d’ignorer cette étoile montante, connue du grand public grâce à son passage dans l’émission Top Chef. Il possède aujourd’hui plusieurs restaurant­s à Paris et incarne merveilleu­sement la légèreté et la spontanéit­é du restaurant Froufrou !

Juan Arbealez quitte la Colombie à 18 ans pour réaliser son rêve : cuisiner à Paris. Son audace le propulse dans les coulisses du Cordon Bleu, aux côtés des chefs enseignant­s de cette école de renom où Juan observe tout et apprend beaucoup. Au bout de deux ans, il est recommandé auprès du chef triplement étoilé Pierre Gagnaire pour intégrer ses cuisines parisienne­s, rue Balzac. Suivront des tables prestigieu­ses comme celles d’éric Briffard au George V** et d’éric Frechon au Bristol***. Il est aujourd’hui à la tête du célèbre Yaya, mais aussi Plantxa, Levain, Vida, Maya et désormais Froufrou au Théâtre Edouard VII. Il incarne un style de restaurati­on conjuguant exigence et cuisine, dans une atmosphère informelle.

Pour Juan Arbelaez, si Paris est une fête, la cuisine aussi : la sienne est à la fois conviviale, subtile, généreuse, évocatrice de souvenirs, mais aussi variée et élégante. Pour Froufrou, il a imaginé un « sharing » à la française, sur fond de cuisine bistrot moderne où les grands plats à partager seront placés au centre de la table pour remplacer les traditionn­elles assiettes individuel­les. Une cuisine souvenir à partager

De l’entrée – l’os à moelle des copains ou les couteaux au beurre d’herbes – au plat principal – les coquillett­es truffées de l’enfance du chef, l’épaule d’agneau confite ou la belle lotte rôtie entière – jusqu’au dessert – le gros Millefeuil­le à partager, la carte Froufrou nous fait la promesse d’être conviviale, gourmande et généreuse, à l’image de la tradition de partage des tables du Vieux Paris.

Ouvert 7 jours 7 en continu, Froufrou propose sa carte à partager pour le déjeuner 12h00-15h00 et le dîner 19h00-00h00. En dehors de ces deux services, il sera possible de s’installer sur la terrasse Froufrou ou dans le restaurant pour prendre un café ou grignoter un petit plat de la carte réduite.

A la carte, pour environ 35€ au déjeuner et 60€ au dîner, les petites et grandes tablées dégusteron­t les plats à partager de Juan Arbelaez. Pour les solitaires et les gourmands, la carte prévoit quelques plats individuel­s disponible­s pour la plupart tout au long de la journée.

Le créateur qui apporte son style avec talent

Avec Froufrou, le célèbre créateur français Alexis Mabille décore son tout premier écrin. Il y apporte la même précision qu’à une collection haute couture. Froufrou est donc pensé dans ses moindres détails – jusqu’aux vieilles poignées de porte dénichées dans les greniers du Théâtre Edouard VII. Froufrou vient d’éclore, mais il est pourtant déjà chargé d’histoires. À son propos, Alexis Mabille nous confie : « Froufrou, lieu de plaisir et de culture, est situé dans le quartier parisien qui ac

Un lieu chargé d’histoire

Dirigé par Pascal Legros, le Théâtre Edouard VII confie en mars 2018 la concession de son restaurant à Moma Group. C’est ainsi que le Café Guitry – restaurant historique du lieu – devient Froufrou en septembre 2018. Mythique lieu parisien, l’histoire du Théâtre

Edouard VII remonte au début du Xxème siècle, lorsque le roi anglais du même nom – fou amoureux de Paris et de ses divertisse­ments – eut l’envie de créer une salle de spectacle au coeur de la capitale. C’est avant tout le cinéma qui inaugure le lieu en 1913, pour laisser la place au théâtre peu de temps après, faisant découvrir aux parisiens le théâtre anglo-saxon. Il faut attendre 1920 pour qu’une déclaratio­n d’amour attire le Tout-paris au Théâtre Edouard VII : Je t’aime, de Sacha Guitry qui déclare sa flamme sur les planches à Yvonne Printemps. Pendant dix années, Sacha Guitry a assuré au Théâtre Edouard VII une prospérité heureuse, et reste encore et toujours la figure emblématiq­ue du lieu. Aujourd’hui, le Théâtre Edouard VII continue d’être le théâtre de la diversité qui sait alterner entre Feydeau et Duras, Tennessee Williams et Poiret, Anouilh et Éric-emmanuel Schmitt ou Paul Valéry et Guitry.

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