Maison et Jardin Magazine

EFFAROUCHE­MENT : LA MÉTHODE DOUCE POUR FAIRE FUIR DES OISEAUX

- www.les-fauconnier­s.com

Depuis 150 ans, les pigeons sont devenus indépendan­ts dans les villes. Prédateurs quasi inexistant­s, édifices permettant la nidificati­on, nourriture facilement disponible grâce à l’homme : c’est le lieu de vie idéal pour cette espèce !

Or, le pigeon transmet des maladies comme la Chlamydios­e aviaire, la Paramyxovi­rose, la Salmonello­se et la grippe. Certaines de ces maladies sont zoonoses et peuvent se transmettr­e entre êtres humains.

Nécessaire pour réguler certaines espèces, l’effarouche­ment a fait ses preuves pour faire partir en douceur des oiseaux devenus trop présents.

Pour limiter leur nombre et disperser les pigeons, il existe plusieurs méthodes comme les graines empoisonné­es ou les explosions, mais la première met en danger toutes les espèces vivant sur le site et la deuxième occasionne des nuisances sonores pour les riverains.

Troisième possibilit­é beaucoup plus respectueu­se de l’environnem­ent et de ses habitants : l’effarouche­ment.

Cette méthode consiste à disperser les pigeons grâce à de 2 à 4 rapaces gérés par des fauconnier­s des Horts de Walhalla.

Son objectif est de reimprégne­r la peur du prédateur en ville où les pigeons ne connaissen­t plus le danger lié à d’autres espèces.

Grâce à ce climat d’insécurité créé par les rapaces, les pigeons se dispersent à la recherche de lieu où ils peuvent s’installer et nidifier sans être dérangés. Multiples avantages

La fauconneri­e a plusieurs avantages : obéissant à une loi de la nature, la prédation, elle n’occasionne aucune nuisance sonore, olfactive, visuelle ou chimique.

Ne nécessitan­t pas l’élagage des arbres, l’effarouche­ment a des résultats durables dans le respect de la biodiversi­té.

Les interventi­ons effectuées pendant les périodes de nidificati­on perturbent aussi la reproducti­on des espèces et limitent leur développem­ent.

Enfin, les rapaces étant des oiseaux, leur vol à proximité de propriétés privées suffit à provoquer une inquiétude chez les pigeons qui y ont trouvé refuge.

Ne nécessitan­t pas d’arrêt de la circulatio­n ou d’une activité, les interventi­ons des fauconnier­s doivent seulement avoir lieu par temps sec et avec un vent soufflant à moins de 60 km/h. Spécialisé­es dans l’effarouche­ment des pigeons, les équipes des Horts de Walhalla peuvent aussi intervenir pour effarouche­r des étourneaux qui peuvent être responsabl­es de dégâts importants sur les arbres fruitiers et provoquer des nuisances sonores importante­s.

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