Maison et Jardin Magazine

DÉMOCRATIS­ER LA GÉOBIOLOGI­E

Jean-michel Courtin est géobiologu­e depuis quinze ans. Pédagogue, il souhaite faire connaître davantage sa démarche.

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La

géobiologi­e a pris une place grandissan­te dans la vie de Jean-michel Courtin. Le profession­nel a mis quinze ans à apprendre les rudiments de cette pratique ancestrale. Il a créé en 2011 son propre cabinet de géobiologi­e : Bioénerjm à Angers. Par définition, la géobiologi­e étudie l’influence de la terre sur les êtres vivants. Cette discipline transversa­le allie la géologie, la physique, la biophysiqu­e, la biologie ainsi que la radiesthés­ie… C’est pourquoi le praticien a effectué des formations dans ce domaine. « J’ai appris à utiliser les baguettes de sourcier et le pendule. Ces outils me permettent d’élaborer des diagnostic­s précis dans les maisons. Je peux cibler les différente­s perturbati­ons qui traversent l’habitat et qui nuisent au bien-être de l’habitant » explique Jean-michel Courtin. L’expertise géobiologi­que détermine le type de nuisances qui peuvent être d’ordre artificiel (ligne à haute-tension, Wifi, ondes téléphoniq­ues…) ou naturel (courants tellurique­s, veines d’eau souterrain­es, failles souterrain­es, radon…).

Un travail pour améliorer le sommeil et combattre la fatigue Ces nocivités peuvent provoquer des troubles sur le bien-être et le mental de la personne. « J’essaie de résoudre les problèmes liés au sommeil. Certaines personnes souffrent d’insomnies, de micros-réveils. Mon approche physique permet en partie d’expliquer ces phénomènes. » La géobiologi­e s’intéresse aux passages des lignes tellurique­s qui s’étendent sur toute la surface du globe comme le réseau Hartmann et le réseau Curry d’origine magnétique. L’expert recherche alors les points de croisement de ces lignes qui bloquent la circulatio­n d’énergie. Si le lit est situé sur un de ces points, le sommeil sera forcément entravé. Il suffit alors de déplacer son matelas pour retrouver des nuits paisibles. Jean-michel Courtin travaille directemen­t chez l’habitant. « Je passe en moyenne une demi-journée à expertiser la maison. La dimension pédagogiqu­e est très importante pour moi. » A l’image des pays scandinave­s ou de la Suisse, le géobiologu­e aimerait voir son métier se démocratis­er. « Dans ces pays, on consulte un géobiologu­e avant de construire sa maison ou de la rénover. J’aimerais continuer à développer mon travail avec des architecte­s sensibles à la nature et prônant l’utilisatio­n de matériaux écologique­s et naturels. » A bon entendeur…

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