INVITATION AU VOYAGE
Dans le Loiret, Isabelle Avanzini « ISA » dessine une proposition artistique pluridisciplinaire entre plume poétique et pinceaux.
Artiste
peintre, poétesse et écrivaine depuis 35 ans, Isabelle Avanzini a été formée à la peinture à l’huile et au couteau aux Beaux-arts de Montpellier ainsi qu’à l’école sétoise de Marc Champieux. « Ma carrière a débuté dans une MJC de Marseille et elle se poursuit depuis quelques années dans mon atelier/ galerie à Meung-sur-loire, dans le Loiret, » explique l’artiste. Fille de consule, ses multiples voyages en Afrique noire, Mauritanie, Maghreb, dans l’océan Indien et en Europe ont forgé son regard artistique.
De l’afrique à l’asie
« Au fil de ma carrière, j’ai embrassé plusieurs thématiques. Pour chaque exposition, un recueil de poèmes prolongeait ma réflexion. » Souvent inspirées par le sud de la Méditerranée, ses thématiques et ses matériaux évoluent. « L’africaine » ou « les écritures », par exemple, représentent la féminité en rapport à la Nature, dessinée au fusain, à l’acrylique avec des pigments naturels et des feuilles d’or. Le poème « Afrique ma terre ! » semble répondre à la toile.
Isabelle Avanzini travaille actuellement sur une thématique baptisée « Coulée d’encre », qui fait référence au Moyen-orient et aux pays asiatiques : Chine, Japon, Corée, Inde. Il s’agit de toiles à l’encre de Chine, grands formats, où les métaux sont présents (feuilles d’or ou d’argent). « Mais la Coulée d’encre fait également référence aux montagnes de Savoie et à la Loire. Je recherche une évolution vers davantage d’émotions, de sentiments et d’équilibre, l’idée de métamorphose en philosophie, à travers des traits figuratifs, semi-figuratifs et abstraits. » L’artiste a également conçu une série de bijoux.
Des projets plein la tête, ISA caresse le rêve de travailler avec un styliste dans le milieu de la mode, du luxe et de la parfumerie. « J’aimerais habiller la femme comme une fleur s’habille de jour ou de nuit. Il faudrait alors qu’un voile d’impressions de vie soit posé sur sa peau, se fonde sur elle comme les ailes d’un papillon, d’une libellule ou d’un oiseau. Il se pourrait que la grâce ressorte lorsque l’habit et la parure feront d’elle l’unique beauté au féminin pluriel. Créer un parfum et en dessiner les contours. »