LA PEINTURE COMME OXYGÈNE
Pascal Pastiau réalise une cinquantaine de tableaux par an. Il peint avec fougue et fait évoluer son travail sans jamais se mettre de barrière.
Respirer,
déguster, s’hydrater, rire, pleurer sont les besoins primaires de l’être humain. Quand on est artiste, quand on est passionné comme Pascal Pastiau, la peinture vient se greffer à ces nécessités. « C’est mon moyen d’expression » confie ce peintre originaire de Nevers, dans la Nièvre. Son goût pour l’art remonte à l’enfance. « Tout petit, j’étais attiré par les natures mortes et les paysages. J’adorais passer d’un tableau à l’autre dans la maison familiale. Les couleurs et les formes m’ont toujours un peu intrigué, surpris. » Pascal Pastiau a un penchant pour la création. La peinture est son terrain de jeu, de prédilection mais il peut aller plus loin dans sa démarche. « La restauration de lieux abandonnés (maisons en ruine, bâtiments industriels) est aussi un terrain propice à la création. L’architecture comme la peinture sont deux passions dévorantes qui me mènent la vie dure. »
Une performance physique
Son travail fait place à l’abstraction même si certaines toiles tirent vers le figuratif. Le végétal et les natures mortes sont au coeur de ses réalisations. Les mélanges de couleurs et la pigmentation révèlent un sens de l’observation aiguisé. Pour aboutir à un tel résultat, l’artiste se met en scène. Son corps entier se lance dans la toile. Assis, debout, Pascal Pastiau est constamment en mouvement. Peindre une toile relève d’une performance physique. « J’ai fait beaucoup de sport dans ma vie. La peinture est un prolongement » sourit le peintre. L’artiste a une culture très pointue de l’art avec un faible pour les artistes expressionnistes abstraits et figuratifs comme Jackson Pollock, Miquel Barceló, ou encore Paul Rebeyrolle. Pascal se lancera cette année un nouveau défi artistique : travailler sur le corps. Son public pourra admirer ses oeuvres dans plusieurs expositions organisées dans les environs de Nevers et à Paris.